A travers ces quelques illustrations de mode, remontons dans le temps pour observer les scènes de la vie de trois Parisiennes, une après-midi du printemps 1930.
Des chapeaux aux formes simples laissant à peine découvrir une ou deux mèches de cheveux. Des femmes modernes, trois amies qui se rencontrent autour d'un verre en ville, à l'occasion d'une partie de bridge ou d'une exposition de peinture, ou bien encore pour un thé après le golf.
Pour l'heure du thé au golf, Patou nous montre ici de grands chapeaux. L''un est en paillasson rouge et blanc avec pompons de mêmes teintes, le second est en bakou noir et le troisième, à droite, est en bangkok naturel et ruban de gros grain noir.
Une réunion de bridge : nous voyons deux chapeaux de Le Monnier, dont l'un est en feutre et crin noir, l'autre en bengale noir avec une longue plume d'autruche dégradée du beige au noir. A droite, feutre bleu pastel relevé en avant, de Jean Patou.
Un chapeau de taffetas écossais conviendra à la visite du Salon. A droite, un autre béret en taffetas, mais noir et matelassé ; puis un chapeau en paille yang tsé vert foncé, sur lequel sont posés deux longs oiseaux de paradis vert. (de gauche à droite : chapeaux de Maria Guy, Jeanne Lanvin et Maria Guy)
Pour déjeuner en ville, voici un chapeau de bakou lavande, garni de cotes de couteaux lamés ; puis un feutre noir à grand bord, travaillé de nervures, ainsi qu'un bonnet dont la calotte est en cellophane ajourée et le bord en feutre noir. (de gauche à droite : chapeaux de Jane Blanchot, Marthe Collot, Jane Blanchot)
Source : Fémina, mars 1930