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Les blogs 2016 qui inspirent les femmes actives
3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 15:42

 

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Dans les années 1930, les plages sont de plus en plus peuplées. La vie de plage alterne les bains de mer et, depuis peu, les bains de soleil. C'est une vie  "à la fois paresseuse et sportive".

 

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La plage et les bains de mer sont plus que jamais en vogue, non seulement pour barboter dans l'eau, mais aussi pour l'exercice des activités sportives.

 

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On assiste  à la naissance de la mode du bronzage, liée au mouvement croissant de culte du corps, qui se doit d'être mince et hâlé. Les huiles solaires font ainsi leur apparition pour protéger des brûlures du soleil.

 

 

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Pour satisfaire à l'attrait de la nage en tant que sport, les piscines se multiplient à la fin des années 1920, concurrençant sérieusement le bain de mer. Les stations balnéaires en possèdent toutes au moins une, et chaque année, on compte plus de piscines privées dans les villas.

 

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Les stations balnéaires sont les lieux en vogue pour les vacances, permettant d'allier activités sportives et séances de bronzage à des activités plus mondaines telles que le Casino.

 

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Sources : Vogue, de 1929 à 1939 (via gallica.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France)

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12 juillet 2014 6 12 /07 /juillet /2014 11:38

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Je vous ai présenté la Gibson Girl dans mon précédent article, et vous avez pu admirer son style si particulier.

Sa silhouette est reconnaissable : grande et élancée, sculpturale. Modelée par le corset en S à la mode de l'époque, elle a une taille extrêmement fine et en même temps des formes pulpeuses.


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C'est une beauté à la fois moderne pour l'époque et romantique, toujours très féminine, élégante et raffinée.

Sa garde-robe se compose, aux côtés de robes luxueuses pour le soir, de tenues plus simples et pratiques, plus proches du style des hommes du XIXeme siècle que de celui des femmes.

 

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Sa tenue emblématique si caractéristique est l'association d'un chemisier et d'une jupe longue.

Le chemisier est alors un vêtement d'un type nouveau, une variante féminine et décontractée de la chemise d'homme. C'est le « shirt-waist blouse ». Il présente un col raide et montant, ses manches sont droites ou en forme « gigot », fermé sur le devant ou à l'arrière par des boutons, et parfois en bas du dos par un lacet. Il est rentré dans la ceinture de la jupe, et peut être porté sans veste.

La jupe qui l'accompagne, longue et ajustée, est de coupe simple et fluide. Elle comporte une légère tournure, ou pas de tournure du tout.

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Chemisier et jupe (The Delineator, juin 1906) via Vintage Victorian

 

White-damask-blouse-c.1900--linen-skirt-c.1900---Kent-State.jpg(Kent State Museum)

 

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La Gibson Girl porte selon l'occasion un grand chapeau à plumes ou un canotier. Elle sort parfois sans chapeau et sans veste, ce qui était alors inhabituel.

Parfois, elle met une cravate, variante de celle des hommes.

 

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Ses chaussures sont confortables pour marcher. Ce sont soit des derby à larges lacets et à bouts étroits, les « Gibson shoes ». soit des souliers à boutons, très en vogue au début du XXeme siècle, elles aussi inspirées de la mode masculine, avec ses deux couleurs et sa forme Richelieu. Mais malgré ces détails empruntés aux hommes, les talons préservent la féminité de ces chaussures.

 

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via Shoes : What every woman should know, par Stéphanie Pedersen – Editions David & Charles, 2005

 

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Chaussures à boutons (Bata Shoe Museum) 

 

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Sa coiffure aussi est caractéristique. Ses cheveux longs sont relevés en un large chignon souple, dont le volume est exagéré par des postiches. Selon la circonstance, le chignon peut être sophistiqué ou laisser échapper négligemment quelques mèches.

 

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Pour obtenir cette coiffure, les mèches sont ramenés au-dessus du front, avant d'être enroulées en hauteur, souvent sur un « rat », sorte de postiche fait de cheveux et de crin de cheval, qu'elles fabriquaient parfois elles-mêmes en récupérant les cheveux laissés tous les jours sur la brosse (voir ici).

 

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Liens sur la coiffure Gibson Girl :

 

 

 

 

 

Un autre exemple en photos ici ou en illustrations d'époque et ici et  

 

 

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Pour en savoir plus, visitez le site très complet The Gibson Girl's Guide to Glamor :

The-Gibson-Girl-s-guide-to-Glamor.png

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques sites pour trouver des vêtements et accesssoires :

Polyvore

Polyvore-Gibson-Girl.png

 

American Duchess

Gibs-pre-order-website-banner.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, quelques trésors destinés aux mains couturières :

 

Une jupe via Your Wardrobe Unlock'd

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Deux chemisiers via Real Historical Patterns ici et :

Real-Historical-patterns---Shirtwaist.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources et liens :

Discomposing the Altitude of my Puffs ! ici

Fashionable people, questionable things   

The Victorian Era, Gibson Girl Style via HelloGiggles

Edwardian fashion : The Gibson Girl via Glamour Daze

Gibson girl gown via Frolickling Frocks

 

Sources images :

Pierangelo blog ici

Andressa Pacheco via Listal 

Carlylehold via Flickr

University of Wisconsin Digital Collections

 

 

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11 juillet 2014 5 11 /07 /juillet /2014 22:44

 

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Connaissez-vous la Gibson Girl ?

Symbole de la jeune Américaine en 1900, idéal de beauté féminine de son temps, elle eut un succès sans précédent durant une vingtaine d'années, depuis sa création en 1890 jusqu'aux années 1910.


 

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L'histoire de la Gibson Girl commence en 1887 dans le magazine Life, sous la plume de l'illustrateur Charles Dana Gibson.

 

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Charles Dana Gibson

 

A travers ses dessins, il dépeint et critique la société de son temps. Il capte l'esprit de son époque, et crée une image qui à la fois reflète les aspirations des femmes américaines et incarne ce qu'il imagine de la femme idéale.

L'illustrateur décrit avec sa Gibson Girl, une silhouette et un style, si caractéristiques des tendances de cette période, mais aussi, et surtout, certaines attitudes nouvelles chez la femme.

 

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Gibson décrit ainsi un nouveau modèle de femme, né après la Guerre de Sécession, une femme dont les rôles se diversifiaient, partageant avec les hommes des activités typiquement masculines jusque-là, une femme plus indépendante, qui a sa propre individualité (1).

 

 

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C'est une femme proche de la New Woman, image d'un idéal féministe de la fin du XIXeme siècle, qui prônait l'indépendance vis-à-vis des hommes, tant au niveau économique que sexuel.

Les femmes de ce mouvement étaient engagées politiquement. Souvent elles ne se mariaient pas ni n'avaient d'enfants, car en se mariant les femmes perdaient alors leurs droits au profit de leur mari.

Elles ne voulaient plus sacrifier leur propre plaisir ni  se soumettre à la volonté d'un mari.

 

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The New Woman

 

Mais malgré la récupération de l'image de la Gibson Girl par les féministes les plus radicales qui la voyaient comme le symbole de la New Woman, le personnage de Gibson en reste éloigné par de nombreux aspects.

La Gibson Girl ressemble à la New Woman, mais contrairement à cette dernière, elle demeure toujours très féminine.

Elle conserve des bonnes relations avec les hommes, et n'est pas contre le mariage, elle symbolise plutôt une sorte de conciliation entre hommes et femmes. De plus, la Gibson Girl offre une image moins radicale, sa liberté et son indépendance restant relativement superficielles. Insouciante et décontractée, elle est aussi plus frivole, coquette. Elle ne participe à aucun mouvement politique et préfère faire passer en douceur les changements dans la vie des femmes.

 

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La Gibson Girl était donc un symbole plus acceptable de la femme moderne de son temps, une sorte de variante glamour et romantique du personnage de la New Woman.

C'est d'ailleurs là une des raisons de sa popularité : l'association de certaines caractéristiques de cette Nouvelle Femme – plus indépendante, plus assurée, plus libre dans ses décisions, plus audacieuse -, avec en même temps un style toujours extrêmement féminin, quelle que soit la situation.

 

 

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Elle représentait, par son caractère et son style si personnel, la femme américaine idéale, pour les Américains, et aux yeux du monde entier.

 

Certains la considèrent comme l'ancêtre de la pin-up, bien que sa personnalité soit complètement différente.

 

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Pour la première fois, on se trouve face à un objet de marketing qui sera repris sur toutes sortes de support, de la vaisselle aux éventails, en passant par les coussins et le papier peint. Elle fleurissait sur les couvertures des journaux les plus populaires, et était adorée autant des hommes que des femmes.

 

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Un grand nombre de femmes souhaitaient lui ressembler, imitant son style, à défaut de pouvoir vivre sa vie.

 

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Bien sûr, la Gibson Girl ne plaisait pas à tout le monde. Par son audace, son assurance, son indépendance, elle représentait une menace pour les plus conservateurs, qui craignaient que son influence ne perturbe l'équilibre d'une société à domination masculine, et que les femmes ne perdent leur charme.

Malgré tout, son influence fut profonde, et elle participa pleinement aux changements de l'image et des rôles de la femme de cette période.

 

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La Gibson Girl est loin du modèle traditionnel de la femme au XIXeme siècle, douce, serviable, docile, vertueuse, fragile, discrète, toute dévouée à son rôle de mère et d'épouse au sein de son foyer, et dépendante en tout de son époux.

 

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La Gibson Girl trouve ses activités hors de la maison, dont pour la plupart des activités de loisirs pour son propre plaisir. Parmi ces activités, elle aime jouer aux cartes, ou faire du sport, activités jusque-là réservées aux hommes. Elle aime aussi se rendre à l'Opéra, à un dîner chic ou un bal élégant.

 

 

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Elle est intelligente, instruite, talentueuse, à l'aise dans toutes les circonstances.

D'autre part, pour la Gibson Girl, l'homme n'est plus seulement celui que l'on se doit de satisfaire et qui dicte les règles. Elle discute librement avec lui, partage des activités sur un plan amical, dans un contexte de respect mutuel. Il lui arrive même le bouder ou se moquer de lui.

 

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Mais, et c'est ce qui la différencie vraiment de la New Woman, bien qu'elle paraisse de prime abord indépendante et libre de faire ce qui lui plaît, son indépendance reste relativement superficielle.

 

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Pour créer son personnage, Charles Dana Gibson ne s'est pas inspiré d'un modèle unique. Il explique lui-même qu'il trouvait son inspiration parmi toutes les femmes, de toutes les catégories sociales.

 

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"Je ne me suis jamais posé consciemment pour travailler à créer un type spécifique de l'Américaine", expliquait Gibson à un journaliste. "Je l'ai vue dans les rues, je l'ai vue dans les théâtres, je l'ai vue dans les églises, je l'ai vue partout, et tout faire". Elle était vendeuse dans une boutique. Elle était une femme de la Haute Société se promenant sur la 5eme avenue à New York. Gibson s'était inspiré de dizaines de milliers d'Américaines"(2).

 

Pourtant, la Gibson Girl présente  souvent le même visage, dans lequel on reconnaît d'ailleurs une grande ressemblance avec celui de sa femme, Irene Langhorne. Celle-ci,  qu'il épousa en 1894, incarnait à ses yeux la femme parfaite, tant au niveau physique que de sa personnalité.

 

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Irene Langhorne

 

Plus tard, on reconnaîtra dans ses portraits d'autres personnalités, comme la fameuse Evelyn Nesbit.

 

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Evelyn Nesbit

 

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Evelyn Nesbit, à la chevelure en point d'interrogation. « Women : The Eternal Question » publié en 1905.

 

Camille Clifford, avec sa silhouette en sablier, fut également une des représentantes du style Gibson Girl.

 

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Camille Clifford

 

Le style de la Gibson Girl, si caractéristique, illustre le charme féminin et les tendances au tournant du siècle. Il est en même temps un modèle pour les femmes, influençant profondément la beauté et la mode.

Ses vêtements soulignaient ses formes, modelées par le corset, qui lui donnait une taille de guêpe et mettaient en valeur des hanches et une poitrine généreuses. Cette silhouette incarne un idéal de beauté plus sexualisé que celle, plus chaste, de l'époque victorienne puritaine.

 

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Elle porte très souvent des vêtements plus simples et plus pratiques, des vêtements plus proches alors du style masculin que du costume traditionnel féminin. Malgré tout, son style reste élégant et féminin, plutôt décontracté ou sophistiqué selon les occasions.

 

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La tenue qui représente le mieux son style est l'association d'un chemisier et d'une longue jupe fluide. La Gibson Girl rendit populaire ce type de costumes en deux parties, à l'origine de l'industrie du prêt-à-porter, des vêtements fabriqués en série qui pouvaient s'acheter ensemble ou séparément. Ces vêtements, produits en une infinité de styles, permirent aux femmes des classes plus populaires d'accéder à la mode et d'imiter les femmes de la haute société.

 

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Mais symbole appartenant à son temps, la popularité de la Gibson Girl décroît en premier lieu avec les changements vécus par les femmes avec la première Guerre Mondiale, puis avec l'arrivée de la « flapper », équivalente américaine de « la garçonne ». Une femme plus moderne, plus émancipée, au style et à la silhouette à l'opposé de la Gibson Girl.

Elle a malgré tout marqué durablement la culture américaine, et demeure encore aujourd'hui une des images les plus populaires aux Etats-Unis. Symbole de la femme de son temps, elle est la première icône à représenter l'Américaine à travers le monde.

 

A bientôt pour en savoir plus sur le style Gibson Girl ...

 

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Sources :

(1) History Engine : Women's place in Post-Civil War Society

(2) Gibson Girls and Suffragists : Perceptions of Women from 1900 to 1918, par Catherine Gourley (Editions Twenty-First Century Books, 2008)

 

 

The « New Woman » Revised : Painting and Gender Politics on Fourteenth Street, par Ellen Wiley Todd – University of California Press, 1993

Beyond the Gibson Girl : Reimagining the American New Woman, 1895-1915, par Martha H.Patterson – University of Illinois Press, 2005

Discomposing the Altitude of my Puffs ! ici

Intimate Communities : Representation and Social Transformation in Women's College Fiction, 1895-1910, par Sherrie A. Inness – Popular Press, 1995

The Gibson Girls of the Gilded Age, via Return of Kings

Site Hoocherus Populus Virginiae

Pin-Up Grrrls : Feminism, Sexuality, Popular Culture, par Maria Elena Buszek – Duke University Press, 2006

Exposition American Beauties : Drawings from the Golden Age of Illustration 

As seen in Vogue : A Century of American Fashion in Advertising, par Daniel Delis Hill – Texas Tech University Press, 2007

I love the 1800 ici

Angels of Art : Women and Art in American Society, 1876-1914, par Bailey Van – Penn State Press, 2004

Girl on the Magazine Cover : The Origin of Visual Stereotypes in American Mass Media, par Carolyn L.Kitch – University of North Carolina Press, 2009

 

 

Sources images :

Pierangelo blog ici

Andressa Pacheco via Listal 

Carlylehold via Flickr

University of Wisconsin Digital Collections

 


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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 17:55

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  "Le plus beau bas américain au goût français" (Vogue, 1938)

 

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(Le Figaro, 1937)

 

A propos de bas, je vous invite à découvrir un nouveau pan de l'histoire des bas chez Gentleman W. du blog Nylon-Volupté.

 

 

 

Source : gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 22:15

Jacob--Delafon-et-Cie---1905.jpg

 

Cette jeune femme, absorbée à sa toilette, interromp brusquement son geste ... N'est-ce pas un ange qui l'observe de l'autre côté du miroir ? Cette gravure, dans tous ses détails, évoque les charmes de l'Art Nouveau, avec ses courbes douces, ses volutes fleuries, à la fois si simple et si raffiné ...

 

Mais auriez-vous deviné que ce dessin est issu d'un catalogue de lavabos, "un recueil de modèles ultra-modernes" ?

 

 

Source : Reproduction de l'illustration ornant la page de couverture du Catalogue illustré de la maison Jacob, Delafon & Cie - printemps 1905. Publiée dans Le Figaro-modes à la ville, aux théâtre, 15 mars 1905.

(gallica.bnf.fr Bibliothèque Nationale de France)

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22 juin 2014 7 22 /06 /juin /2014 22:40

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Ce costume d'après-midi, en tissu anglais rayé gris et blanc, est composé d'une jupe longue et unie et d'une jaquette avec un col de velours ouverte sur une blouse chemisier à jabots de lingerie. Une longue écharpe, un manchon en renard et un grand chapeau de style à plumes complètent le tout.

 

 

Source : Les Modes, mars 1908 (gallica.bnf.fr Bibliothèque nationale de France)

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21 juin 2014 6 21 /06 /juin /2014 22:45

 

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Source : Photographies de Ed Feingersh, mars 1955.

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9 juin 2014 1 09 /06 /juin /2014 20:32

 

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Source : Anonymous Works

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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 12:18

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A cinq heures chez Paquin - 1906

 

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Le bal - 1890

 

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Le bal de l'Opéra - 1886

 

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La toilette - 1878

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La visite imprévue - 1878

 

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Scène de café à Paris - 1877

 

 

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Portrait d'Henri Gervex par Paul Albert Steck - 1892

 

 

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8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 11:55

 

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Henri Gervex a peint ce tableau en 1878. Destiné à être exposé au Salon, il en fut exclu pour son caractère jugé immoral. 

 

L'indécence de la scène ne tient pas à la nudité de la jeune fille, mais à l'éparpillement des vêtements jetés à la hâte lors du déshabillage, supposant son statut de prostituée : le jupon, la jarretière, le corset, mêlés aux accessoires masculins, le chapeau haut-de forme et la canne …

 


Pour ce tableau, Gervex s'est inspiré d'un poème d'Alfred de Musset paru en 1833, qui eut un grand succès. Musset y décrit la chute de Jacques Rolla, un jeune bourgeois qui sombre dans l'oisiveté et la débauche. Il rencontre Marie, une adolescente qui se prostitue pour échapper à la misère.

 

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D’un être sans pudeur ce n’est pas là le front.
Rien d’impur ne germait sous cette fraîche aurore.
Pauvre fille ! à quinze ans ses sens dormaient encore,
Son nom était Marie, et non pas Marion.
Ce qui l’a dégradée, hélas ! c’est la misère,
Et non l’amour et l’or. - Telle que la voilà
Sous les rideaux honteux de ce hideux repaire,
Dans cet infâme lit, elle donne à sa mère,
En rentrant au logis, ce qu’elle a gagné là.

 

Gervex représente Rolla, ruiné, se tenant près de la fenêtre. Il contemple la jeune fille endormie avant de mettre fin à ses jours en avalant du poison.

 

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Rolla considérait d’un oeil mélancolique
La belle Marion dormant dans son grand lit ;
Je ne sais quoi d’horrible et presque diabolique
Le faisait jusqu’aux os frissonner malgré lui.
Marion coûtait cher. - Pour lui payer sa nuit,
Il avait dépensé sa dernière pistole.
Ses amis le savaient. Lui même, en arrivant,
Il s’était pris la main et donné sa parole
Que personne, au grand jour, ne le verrait vivant.
Trois ans, - les trois plus beaux de la belle jeunesse, -
Trois ans de volupté, de délire et d’ivresse,
Allaient s’évanouir comme un songe léger,
Comme le chant lointain d’un oiseau passager.

Quand Rolla sur les toits vit le soleil paraître,
Il alla s’appuyer au bord de la fenêtre.
De pesants chariots commençaient à rouler.
Il courba son front pâle, et resta sans parler.

 

Rolla se détourna pour regarder Marie.
Elle se trouvait lasse, et s’était rendormie.
Ainsi tous deux fuyaient les cruautés du sort,
L’enfant dans le sommeil, et l’homme dans la mort  !

 

Le critique d'art Joris-Karl Huysmans décrit l'oeuvre de Gervex dans L'Artiste en mai 1878 :

 

Au milieu d’une chambre tendue de soie, un lit blanc, laqué, Louis XVI, s’étend, le tête surmontée de rideaux bleus, les pieds posant sur un tapis moucheté de pourpre sombre ; au chevet, une table de nuit, en bois de rose, du même style, avec plaque de marbre blanc et petite galerie ajourée et dorée, supporte une lampe bleu turquoise au pied de laquelle se déroule un collier de perles.

A droite, un fauteuil tacheté de feuille morte, de vert pâle et d’ocre, contient le harnais de grâce jeté à la vanvole dans la bourrasque savante d’un déshabillage. Un chapeau noir, près d’une canne au pommeau de lapis, se dresse glorieusement sur le gai fouillis d’un corset écarlate et d’une robe de soie rose.

 

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1878-henri-gervex-rolla-detail-objets.jpg


Dans la déroute des draps, sous la courte-pointe bleue ouatée, qui pend sur la couche, Marie, Marion ou Maria, ainsi que l’écrit M. de Musset pour le besoin de ses rimes, gît, les bras et la tête jetés, les cheveux blonds dévalés, les seins roulants. Elle a les yeux clos, battus, culottés de bistre, la bouche désalivée, rougie de carmin par place, fripée par d’autres et tout cela sourit un peu, d’un sourire presque douloureux, d’un sourire lassé qui implore une trêve. La jambe droite se soulève, la gauche pend en dehors du lit, découvrant le ventre à peine mûr au bas duquel le drap déferle et vient mourir.

 

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Rolla, ou le premier monsieur venu,  a ouvert la croisée toute grande. Paris s’aperçoit, un Paris réveillé dont les tièdes alcôves vont s’ouvrir sur le pillage des oreillers et la débâcle parfumée des draps !

Brun, maigre, les orbites creuses, les joues hâves et tirées, la chemise tassée dans la culotte qu’elle bossèle aux fesses, le jeune homme regarde, regrettant et dégoûté, la fille inerte, avachie dans son long somme. Cette figure ravagée et sombre, détachée dans un flux de lumière blonde est vraiment belle. Dans ce dépoitraillé de costume, dans cette chemise au plastron et aux manches froissées, cet homme a grande allure et je vois dans cette fille éboulée, après des intimités haletantes, sur un lit, un coin de parisianisme et de modernité qui évoque en moi des souvenirs du grand et divin poète, Charles Baudelaire.

 

1878-henri-gervex-rolla-detail-Jacques-Rolla.jpg

 



Sources :

Musée d'orsay

J.-K. Huysmans

Artifex in Opere

Le poème de Musset

 

 

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