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  • : Le blog de Cameline
  • : Un blog sur les femmes et la féminité, sur leur beauté et leur histoire .... Un blog aux petits soins pour la peau, aux petits soins pour soi.
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Les blogs 2016 qui inspirent les femmes actives
23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 10:25

Faurichon---Vogue-decembre-1924-copie-1.png

 

Faurichon---Vogue-decembre-1924---detail.png

 

1924, en plein coeur des années folles. Les femmes découvrent une certaine liberté et l'allient à une nouvelle féminité. A la sévérité d'une coupe stricte et simple répond l'éventail tout en courbes douces et aux formes simples. A la silhouette androgyne et plate, s'opposent un maquillage soutenu, des motifs fleuris aux tons pastels et des voiles de tissus qui caressent la peau. Les bijoux rehaussent cette féminité, jouent avec les contrastes, en miroir avec les cheveux de jais.

 

 

 

Publicité pour les tissus Faurichon : "Tissus brodés, tissus brochés se partagent les faveurs du moment"

Source : Vogue, décembre 1924 (gallica.bnf.fr)

 

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12 février 2014 3 12 /02 /février /2014 22:26

Bois-de-Boulogne-1857-1-copie-3.png

 

Nous sommes en 1857, un dimanche. Le Bois de Boulogne récemment aménagé est pris d'assaut par les promeneurs qui ne se lassent pas de ces nouveaux paysages : deux lacs, une cascade, des sentiers sinueux et de vastes allées, des rivières, des massifs de fleurs, ... tout est fait pour le plaisir des promeneurs. La foule se presse, le tout Paris est là.

 

Bois-de-Boulogne-1857-4.png

 

Bois-de-Boulogne-1857-2-copie-1.png

 

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Source : Le Monde illustré, 18 avril 1857 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)

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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 16:37

Au XVIIe siècle, les recettes de beauté se situaient quelque part entre la cuisine et la sorcellerie. Les traités de parfumerie publiés sous l'Ancien régime sont des témoins remarquables des usages de ce temps en matière de cosmétique et de parfumerie.

Les compositions en sont souvent très simples, basées sur les fleurs et plantes diverses (voir ici). Elles sont aussi parfois très étonnantes, voire plutôt dégoûtantes, et on a peine à imaginer les belles de l'époque se tartiner le visage et les mains de ces onguents, qui en outre ne devaient pas sentir très bons.

 

Image-25.png

 

 

« Les secrets merveilleux de la magie naturelle du Petit Albert »

 

En 1651, Le Petit Albert nous livre quelques recettes de beauté intéressantes, parmi des recettes dignes de grimoires de sorcière. Quand certaines pourraient être plutôt abordables (voir ici ), d'autres sont plutôt effrayantes.

 

Ainsi, pour « faire une eau qui oste les taches du visage et le fait beau et luisant », il faudra "prendre un pigeon blanc et le plumer, puis lui ôter les entrailles, à savoir les boyaux, et lui couper la tête et les pieds" … Ceci est la première étape de la recette, je ne pense pas que la suite vous soit très utile …

 

Voulez-vous une « eau pour la face vermeille » ? Rien de plus simple. Prenez la jambe d'un bœuf ou veau, ôtez-lui la peau et les ongles, puis rompez tout le reste en pièces, et distillez-le. Vous vous laverez de cette eau au matin.

 

Image-4.png

 

Les secrets de Nicolas de Bligny

 

En 1688, Nicolas de Bligny écrit ses « Secrets concernant la beauté et la santé ».

Une de ses recettes de « pommade excellente » débute ainsi : « Faites cuire une douzaine de pieds de moutons ». La dernière étape consiste à ajouter du musc, de l'ambre et autres parfums « pour luy donner une odeur agréable » ... On comprend.

Les autres recettes comprennent entre autres de la poix, du beurre, du suif de mouton et de veau, de la moëlle des os de chien, mais aussi de la thérébentine de Venise, de la céruse (à base de plomb toxique), de l'encens, des œufs, du vin rouge, du lait de chèvre, ou des feuilles de tabac.

Le sperme de baleine est l'ingrédient principal d'un remède secret pour ôter les rides, de même pour les suifs de cerf et de bouc. Si l'on utilise les graisses de chapon, de chevreau et de cerf, on les choisira "tués au mois de mai", c'est mieux, avant de les associer à la délicate eau de roses pour obtenir une belle pommade blanche. Une autre recette emploie la moelle « des pieds de derrière des moutons tués en pleine lune ».

 

Pour finir en beauté, je vous confie cette recette exceptionnelle citée par Nicolas de Bligny qui me semble représentative du pire dans ce domaine, et dont je vous laisse savourer chaque détail. Vous pourrez en imaginer la préparation, puis l'application sur les visages des belles dames, ainsi que les senteurs que cette eau cosmétique pouvait dégager. Mais plus encore, la question essentielle est bien : quels pouvaient en être les effets sur la peau ?

 

« Eau de chair pour nourrir, et pour conserver la délicatesse du teint

« Prenez quatre pieds de veau desquels vous ôterez les os pour les mettre tremper durant neuf jours dans de l'eau de fontaine, que vous changerez deux fois chaque jour. Mettez les ensuite dans un alambic de verre avec le blanc et les coques de deux douzaines d'oeufs frais, une rouelle de veau bien lavée, dégraissée, désossée et coupée par morceaux, un poulet écorché tout vif, duquel vous ôtez la tête, les entrailles et les pieds, un citron coupé par tranches, demie once de graine de pavot blanc concassée, le dedans d'un pain de chapitre emmietté, quatre petits chiens nés depuis un ou deux jours et trois chopines de lait de chèvre ; puis dissipez le tout au bain-marie bouillant durant trois jours et trois nuits sans discontinuer le feu. Et appliquez ensuite sur le visage de cette eau distillée, avec un linge qu'on en aura imbibé le soir à l'heure du sommeil, essuyant le matin avec un linge blanc de lessive. Ce qui sera réitéré trois ou quatre fois chaque semaine, observant d'exposer votre eau au soleil dans une fiole bien bouchée, sans quoi elle se conserverait très peu de jours. »

 

 

Sources :

Gallica – Bibliothèque nationale de France

Medica - BIU Santé, Paris

 

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7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 08:00

Mars 1914, il y a cent ans à peine ... L'air est plus doux ce matin, propice à une promenade dans les bois, en couple ou entre amis, à savourer la tranquillité et une certaine insouciance en ce temps où la guerre n'était pas de leurs projets.

 

La-promenade-matinale---mars-1914-Le-jardin-des-modes-nouve.jpg

 

 

Source : Le jardin des modes nouvelles, mars 1914 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 22:55

Dessous-1938-1.png

 

Cette fois-ci, c'est une leçon de lingerie que nous offre Vogue. Et pour adapter le corps des femmes aux robes de cette saison, il nous invite à choisir ses dessous en fonction de sa morphologie. Gaines, ceintures et soutien-gorges viennent mouler les hanches, la poitrine et la taille pour donner aux courbes féminines ces formes si caractéristiques de cette période, si glamour.

 

Quel-est-votre-souci.png

 

Le problème est en principe posé par la robe. Tandis que robes drapées et fourreaux mettent en valeur des hanches fuselées, la plupart des jupes amples veulent une taille fine. Il faut admettre tout d'abord qu'un corset ou une ceinture, si bien compris soient-ils, ne sauraient amincir en même temps les différentes parties du corps.

 

Les-hanches.png

Dessous-1938-1-bis.png

 

Diminuer le volume des hanches, c'est du même coup se résigner à augmenter d'autant celui de la taille. Pour cette raison, la ceinture doit être courte, et la gaine ne pas serrer la taille outre mesure. La gaine offre d'ailleurs l'avantage de pouvoir mouler le corps à volonté.

 

La-poitrine.png

Dessous-1938-2.png

 

Il est d'excellents soutiens-gorge dont la réputation n'est plus à faire : le Kestos, qui existe en différentes profondeurs, pour poitrines fortes ou menues, est traité en tule, linon de fil, crêpe de chine, toile de soie. Le Récamier est une autre formule qui a fait ses preuves. Le modèle de Le Forestier soutient la poitrine d'un triangle piqué. Mais la mode souvent pose des cas d'espèce : ainsi l'absence d'épaulettes que chaque corsetière résoud à sa manière. Le soutien-gorge sans épaulettes ne donne toute sécurité que s'il est monté sur une gaine, et mieux encore une gaine-culotte au buste légèrement baleiné.

 

La-taille.png

Dessous-1938-3.png

 

Les jupes amples exigent une taille de guêpe. Pour l'amincir, la ceinture doit monter assez haut, à quelque cinq ou sept centimètres au-dessus du point le plus étroit. Une ceinture courte ne peut qu'empâter la taille. Une gaine de coupe spéciale, telle celle de Gloriane, arrivera au même résultat en évitant tout bourrelet. Bien entendu, là encore, la taille ne peut être réduite qu'au détriment des hanches auxquelles la ceinture doit laisser une certaine aisance. Il est préférable aussi de porter le soutien-gorge court, et non celui qui est monté sur une haute bande.

 

 

Source : Vogue, décembre 1938 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)

 


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23 janvier 2014 4 23 /01 /janvier /2014 07:02

Sous les mains du couturier, la belle a revêtu les ailes d'un papillon de nuit.

 

Dita-Von-Teese-butterfly.png

 

Source : Le Huffington Post

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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 22:30

Callot-soeurs-1938.jpg

 

Nina-Ricci-1938.jpg

 

Worth-1938.jpg

 

Illustrations de:

Signature.png

 

 

 

 

Images de haut en bas :

Robe d'après-midi Callot soeurs

Robe du matin Nina Ricci

Robe d'après-midi Worth

 

Source :

Vogue, décembre 1938 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)


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20 janvier 2014 1 20 /01 /janvier /2014 06:50

Sports-d-hiver-nov-1938-Vogue---photo-Roger-Schall.png

 

Depuis le début des années 1920, la haute couture réservait une place pour les vêtements de sport. Ici, ce sont des ensembles pour le ski. Bien que les emprunts aux coupes masculines prédominent, la féminité est de mise, avec la taille marquée surtout, et quelques accessoires raffinés : chapeaux, écharpes, et bien sûr, un peu de maquillage.

 

Sports-d-hiver-dec-1938-10.png

 

Sports d'hiver déc 1938 Vogue 1

 

Sports d'hiver déc 1938 2

 

Sports d'hiver déc 1938 3

 

Sports d'hiver déc 1938 4

 

Sports d'hiver déc 1938 6

 

Sports d'hiver déc 1938 7

 

Sports d'hiver déc 1938 8

 

Sports d'hiver déc 1938 9

 

Sports d'hiver déc 1938 5

 

 

Source : Vogue, novembre et décembre 1938 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)

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18 janvier 2014 6 18 /01 /janvier /2014 11:03

Corset-1913-2-copie-1.jpg

Corset-1913-1-copie-1.jpg

 

Corset-1913-3-copie-3.jpg

 

 

 

Source : Le jardin des modes nouvelles, avril 1913 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)

 

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16 janvier 2014 4 16 /01 /janvier /2014 21:43

La-Parisienne-1913.jpg

 

Une jeune femme se prépare pour partir en voyage. Son appartement est envahi par les malles et les caisses à chapeaux.


"Il y a la grande, la haute malle-armoire où, dût-on voyager un an de suite, les robes ne s'abîmeront jamais. Celle-là est pour les robes habillées et délicates, les manteaux du soir vaporeux.

"Sa malle commode vient ensuite avec ses tiroirs d'où il est inutile de sortir les gants, les mouchoirs, les voiles, etc., chacun de ces accessoires ayant sa place indiquée.

"Il y a aussi la malle à linge, choisie parmi les grandes malles plates d'ancienne mémoire. Elle a tendrement fait placer sous ses yeux, dans la monumentale caisse à chapeaux, grands et petits couvre-chefs parmi lesquels il en est qu'elle aime plus qu'aucune robe, tant ils savent donner à sa physionomie de charme et de mystère. Pas un voile, pas une paire de gants qui n'aient été disposés là ou là sans qu'elle l'ait voulu. Dans son petit buvard de lit en marocain violet, assorti à son bagage, elle a mis elle-même les flacons de son nécessaire ; elle s'est amusée à tous ces menus détails qui vont aider à lui créer loin de chez elle une atmosphère toute personnelle.

"Ses photographies, sa pendulette, et tant d'autres choses encore, elle a tout choisi, tout emballé, jusqu'à son service à thé de voyage qui lui permet, aux jours de rêverie mélancolique, de rester dans son appartement seule avec ses regrets te ses espérances."

 

Parisienne-5.jpg

 

Dans le train, elle "s'installe dans le compartiment." Elle met sous ses pieds son nécessaire, "pour se caler durant le trajet, elle a sorti de son "Hold-all" un coussin de maroquin souple, ses livres, une boîte de bonbons aux fruits et des gants de renne à manchettes larges.

"Son chapeau placé dans le filet sous un grand mouchoir de soie, a été remplacé sur sa tête par un voile de dentelle noire, noué sous la nuque, et appelé à préserver ses cheveux de la poussière.

"Sa couverture de voyage est en velours mi-velours, mi-peluche, du ton du maroquin des sacs, est placée à côté du long manteau en tissu anglais, précieux à l'heure de l'arrivée tardive.

"On ferme les portières, les journaux pris hâtivement volent par le compartiment, le coup de sifflet a fait glisser le train silencieusement le long des maisons à jardinet et des grands immeubles en falaise qui font aspirer aux grandes vagues de collines, aux prairies.

"Son sac à main d'un violet de "violette des bois" posé sur ses genoux, une mains sur les yeux, la voyageuse parâit rêver."

 

Parisienne-6.jpg

 

 

Source : Les jardins de la mode nouvelle, 1913 (gallica.bnf.fr - La bibliothèque nationale de France)

 

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