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  • : Le blog de Cameline
  • : Un blog sur les femmes et la féminité, sur leur beauté et leur histoire .... Un blog aux petits soins pour la peau, aux petits soins pour soi.
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Paperblog : Les meilleurs actualités issues des blogs

Les blogs 2016 qui inspirent les femmes actives
25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 11:40

 

Borges3.jpg

 

 

Instants

 

Si je pouvais de nouveau vivre ma vie,
Dans la prochaine je commettrais plus d'erreurs.
Je serais plus bête que ce que j'ai été
en fait je prendrais peu de choses au sérieux.
Je serais moins hygiénique.
Je courrais plus de risques,
je voyagerais plus,
je contemplerais plus de crépuscules,
je grimperais plus de montagnes, nagerais dans plus de rivières.
Je me rendrais dans plus d'endroits qui me sont inconnus,
je mangerais plus de crèmes glacées et moins de fèves,
j'aurais plus de problèmes réels et moins d'imaginaires.

 

J'ai été de ces personnes
qui vivent de manière sensée et productive chaque minute de leur vie ;
bien sûr que j'ai eu des moments de joie.
Mais si je pouvais revenir en arrière,
J'essaierais de n'avoir seulement que de bons moments.

 

Et le sais-tu, la vie est faite ainsi,
seulement de moments ; ne laisses pas passer le présent.

 

J'étais de ceux qui jamais
ne se déplacent sans un thermomètre,
un bol d'eau chaude,
un parapluie, et un parachute ;
Si je pouvais revivre ma vie, je voyagerais plus insouciant.

 

Si je pouvais revivre ma vie
je recommencerais par me promener pieds nus
dès les premiers jours du printemps
et je continuerais jusqu'aux confins de l'automne.
Je flânerais plus dans les ruelles,
je contemplerais plus d'aurores
et je jouerais avec plus d'enfants,
si j'avais encore une fois la vie devant moi.

 

Mais tu vois, j'ai déjà 85 ans ...
et je sais que je suis en train de mourir ...


 

En version espagnole originale :

 

Instantes

 

Si pudiera vivir nuevamente mi vida,
en la próxima trataría de cometer más errores.
No intentaría ser tan perfecto, me relajaría más.
Sería más tonto de lo que he sido,
de hecho tomaría muy pocas cosas con seriedad.
Sería menos higiénico.
Correría más riesgos,
haría más viajes,
contemplaría más atardeceres,
subiría más montañas, nadaría más ríos.
Iría a más lugares adonde nunca he ido,
comería más helados y menos habas,
tendría más problemas reales y menos imaginarios.

 

Yo fui una de esas personas que vivió sensata
y prolíficamente cada minuto de su vida ;
claro que tuve momentos de alegría.
Pero si pudiera volver atrás trataría
de tener solamente buenos momentos.

 

Por si no lo saben, de eso está hecha la vida,
sólo de momentos; no te pierdas el ahora.

 

Yo era uno de esos que nunca
iban a ninguna parte sin un termómetro,
una bolsa de agua caliente,
un paraguas y un paracaídas;
si pudiera volver a vivir, viajaría más liviano.

 

Si pudiera volver a vivir
comenzaría a andar descalzo a principios
de la primavera
y seguiría descalzo hasta concluir el otoño.
Daría más vueltas en calesita,
contemplaría más amaneceres,
y jugaría con más niños,
si tuviera otra vez vida por delante.

 

Pero ya ven, tengo 85 años...
y sé que me estoy muriendo.

 


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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 20:37

 

frida-kahlo-1.jpg

 

 

Frida Khalo.

Femme sans concession, menée par la passion.

Hantée chaque seconde par la douleur depuis un accident tragique à l'âge de 17 ans, elle irradiait pourtant la vie et la joie.

 

 

frida-kahlo-3.jpg

 

frida-kahlo-4.jpg

 

Elle vécut un grand amour tourmenté avec Diego Rivera, grand peintre mexicain, et son regret fut de ne pas avoir d'enfants.


Frida-et-Diego.jpg

 

Femme engagée, elle fut une proche de Trostski.

 

"Je dois lutter de toutes mes forces pour que le peu de positif que me permet mon état physique serve aussi la révolution, la seule vraie raison de vivre".


frida-kahlo-6.jpg

 

 

A travers ses toiles, elle nous offre sa beauté autant que ses démons.

On peut y lire la vie et la mort, la souffrance, l'amour, la joie et le désespoir, la politique, son pays le Mexique ...

Son oeuvre est un livre ouvert sur son intimité.

 

André Breton, un de ses amis, disait d'elle qu'elle était une surréaliste.

 

Doego Rivera qu'elle était "la première femme dans l'histoire de l'art à saisir avec une sincérité absolue et impitoyable, on pourrait même dire avec une calme cruauté, les thèmes généraux et particuliers qui concernent uniquement les femmes."

 

La majorité de ses oeuvres sont des autoportraits.

"Je me peins parce que je passe beaucoup de temps seule et parce que je suis le motif que je connais le mieux".

 

 

Admirez-les ici, et .

 

the-frame.gif

 

Frida-autoportrait-1.jpg

 

Frida-autoportrait-2.png

 

Frida-autoportrait-3.png

 

L-arbre-de-l-esperance--reste-ferme.png

 



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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 21:25

 

Anne-Saint-Marie--New-York--1958-copie-1.jpg

 

 

Lillian Bassman est considérée comme une des plus grandes photographes de mode, bien qu'elle se définisse plutôt comme "une photographe des femmes".

 

 

lillian-bassman-copie-1.jpgAgée de 94 ans, elle se consacre encore aujourd'hui à sa passion.


Longtemps photographe pour des magazines comme Harper's Bazaar, pour Chanel ou Balenciaga, elle arrêta la photo de mode pour se consacrer à ses projets personnels au début des années 1970, déçue par l'évolution du monde de la mode.

Son travail fut redécouvert dans les années 1990, période à partir de laquelle elle reprit les photos de mode.


 

 

Voici pour commencer quelques photos des années 1950 :

 

Mary-Jane-Russel--Le-Pavillon--New-York--1953-copie-1.jpg

Barbara-Mullen--New-York--1958-copie-2.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carmen-having-tea--1950.jpg

 


By-Night--Shining-Wool-and-Towering-Heel--Suit-by-Handmache.jpg

 More-Fashion-Mileage-Per-Dres--Dress-by-Filcol--Ba-copie-1.jpg


 


 


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les années 1990 :


Night-Bloom--Dress-by-Chanel-Haute-Couture--Anneli-copie-2.jpg

Night-Bloom--Ball-Gown-by-Haute-Couture-Givenchy-b-copie-1.jpg
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dress-by-Thierry-Mugler--for-german-Vogue--1998-copie-2.jpg

 

 

Sources :

 

Lillian Bassman's Digital Age dans Interview

Lillian Bassman/Photographer dans Branch The Blog

Lillian Bassman sur Artnet

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 19:35

 

 

21660626-copie-2.jpg

 

Une de mes plus jolies découvertes de l'été dans les rues de Sarlat : Mamzelle Roüge.

 

Petite brunette au trait de crayon des plus mignons, elle donne naissance sur son papier à un petit monde bien à elle.

 

43284020.jpg

Discovery__by_MamzelleRouge.jpg

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Wired__by_MamzelleRouge.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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30264090-copie-1.jpg

26686144.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Quelques liens pour mieux connaître le travail de la demoiselle :

 

 

Mamzelle Roüge sur MySpace

 

Le Blog  de  Mamzelle Roüge

 

Mamzelle Roüge sur Hellocoton

 

Mamzelle Roüge sur DeviantArt

 

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10 mai 2011 2 10 /05 /mai /2011 19:10

 

Two-Faces-of-Miroslava--1974.jpg

          Two faces of Miroslava, 1974

 

Jan Saudek est photographe. Né en 1935 à Prague en Tchéchoslovaquie, pays de Kafka à l'aura magique et mystérieuse, il sera fortement influencé par l'art tchèque.


En 1939 l'armée nazie investit Prague, et toute sa famille, qui est juive, est déportée en camp de concentration. La plupart y laisseront la vie.

Jan et Karel, son frère jumeau furent internés dans un camp où les médecins nazis pratiquaient des expériences sur la gémellité sous la supervision de Mengele. Les deux enfants comptèrent au nombre des survivants.

 

1944 : "Je vois des gens mourir, au bord de la route, dans les champs ; la mort est partout. On dirait des figures de cire. Parfois, leurs pieds remuent encore, comme dans les films. Je les regarde longuement et intensément, comme fait un enfant".


1945 : "J'ai un besoin immodéré de tendresse et d'amour physique : mais on ne me le rend pas."


1977 : "Je me réveille la nuit, les larmes aux yeux. A moitié endormi, je me mets à genoux et j'écris quelque chose sur le mur. Toujours en pleurant, je me recouche et me rendors. Au matin, je trouve le mot "Auschwitz" écrit sur le mur."


1985 : "Je me retrouve sur une plage de nudistes et je suis confondu par la beauté et le pathétique des êtres humains que nous sommes."


 

Jan-Saudek.jpg

                        Jan Saudek

 

 

L'oeuvre de Jan Saudek est peuplée de femmes, surtout, d'hommes, d'enfants, illustrant les différences des corps, aux différents cycles de la vie : la grossesse, l'enfance, le couple, la vieillesse. Il y mêle l'amour, la vie et la mort.


Les photos sont coloriées à la main, s'inspirant des cartes postales érotiques du XIXe siècle. D'une provoquante beauté, choquantes pour certains, elles n'ont malgré tout rien à voir avec la pornographie ou la vulgarité.


Sous la lumière crue et les couleurs fanées, les corps monstrueux, énormes ou maigres à l'extrême, s'exposent tels des personnages de cirque.

Jan Saudek nous montre des corps vrais. Et dans cet univers toujours empreint de poésie, la femme tient le plus grand rôle, et la féminité est la reine.

 

"La nudité fait de la femme une femme, d'un homme un homme, sans que l'on ait à considérer si c'est aujourd'hui ou il y a cent ans ... Je déshabille la femme pour qu'elle soit éternelle."

 

 

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My Mother, 1979                                                            Michaela, 1974

 

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Innocence, 1997                                                   Coca cola, 1975   

 

Image 12

jan-saudek-life-1966.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Life, 1966                                                                   The Shelter, 1963

 

synopse.jpg

  The Slavic girl with her father, 1998

 

Sources :

 

Jan Saudek Site officiel

"Saudek, Vie Mort Amour et autres Bagatelles", 1991, Edition Art Unlimited, Amsterdam

"Jan Saudek", de Daniela Mirazkova, 2006, Tashen

Fluctuat.net

Utata

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 22:36

 

Ky-gen-in-Lausanne-----1-niji-graphein.png

 

C'est en passant par le blog de Florésie que j'ai connu la Galerie de niji graphein sur Flickr où vous pourrez découvrir avec bonheur les photos de Frédéric Rochat.


Voici une petite sélection de ses galeries sur les fleurs  et sur le Japon.

 

White-orchid---niji-graphein.png

 

Orchidaceae---niji-graphein.png

 

Euphorbia-milii---niji-graphein.png

 

Alpine-safari--2-niji-graphein-copie-1.png

 

Alpine-Safari---niji-graphein.png

 

Japan-3---niji-graphein.png

 

Japan-2--niji-graphein.png

 

Japan---niji-graphein.png

 

Tokyo-tower-in-motion-from-Raoppongi-Hills-niji-graphein.png

 

Framing-the-Torii------in-Miyajima-------niji-graph.png

 

Ky-gen-in-Lausanne-----2---niji-graphein.png

 

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20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 20:15

 

 

Une exploration des frontières entre réalité et illusion

 

 

Tetes-couronnees-2009-copie-4.jpg

 

"On peut considérer mon travail comme une tentative obsessionnelle d'appropriation du réel.

La frontalité absolue du point de vue, la bidimensionalité radicale, l'absence de contexte, la monumentalité des formats et la précision chirurgicale du rendu de la matière donne valeur d'icône aux divers sujets et situent mes photographies de visages aux antipodes des usages intimistes, documentaires ou psychologiques du portrait."

 

"Paradoxalement, quand je photographie des objets, c'est comme s'ils prenaient vie, alors que les personnes sont comme pétrifiées (...) Ma manière de les photographier gomme volontairement toute dimension psychologique, toute histoire personnelle."

 

ValérieBelin.com

 

New-faces-2006.jpg

 

New Faces, 2006

 

Metisses-2006-copie-1.jpg

 

Métisses, 2006

Mannequins-2003-.jpg

 

Mannequins de cire, 2003

 

 

Revue de presse, extraits choisis :

 

Les faux-semblants de Valérie Belin, par Elisabeth Bouvet

 

Il y a quelque chose de dérangeant voire de flippant à déambuler au milieu des portraits de Valérie belin.

Pas de contexte, pas davantage de décor, le fond est neutre.

Chez Valérie Belin, les choses paraissent davantage animées que les êtres, pourtant de chair et de sang.

Tant et si bien que le visiteur se retrouve confondu devant la série dédiée aux mannequins de cire qui, grimées sous leurs perruques, paraissent plus expressifs que les vraies mannequins, aux visages, aux expressions d'une telle similitude qu'on les croirait pour le coup, "de marbre" autrement dit sans vie.

Le choix de ses modèles contribue évidemment à renforcer cette ambivalence, ce malaise. Elles sont toutes d'une beauté remarquable, et pourtant, le visiteur a du mal à les départager pour certaines d'entre elles qui, à force de travailler leur apparence, "de se façonner de la tête aux pieds", conclue Valérie Belin, "apparaissent totalement artificielles, standardisées." De vraies poupées Barbie.

Quand la réalité devient irréelle ... Il y a effectivement quelque chose de glaçant à croiser le regard comme vitreux, sans âme de ces modèles. Et avec les corps et les apparences que la photographe ne retouche pas. Tout est affaire de lumière.

 

Aux frontières du réel, par Mathieu Menossi

 

Au centre de son travail, la construction des identités constitue un enjeu majeur. Visages figés et transparents face auxquels chacun est amené à s'interroger sur ce qu'il voit vraiment.

La photogénie y est poussée à l'extrême, la plasticité, exacerbée parfois bien au-delà du naturel au point de troubler nos repères. Ces métisses sont-elles de cire ou de chair ? La pureté des traits, le regard absent, l'angoissante inexpressivité du visage : l'artiste efface tout particularisme. Le corps devient décor.

Valérie belin révèle toute la superficialité de ses modèles, dévoilant des êtres ambigus, entre vivant et inanimé, entre ce qui est et ce qui paraît. Des frontières de plus en plus ténues dans un monde où l'irréel côtoie le réel.

Subtilement militante, la photographie de Valérie Belin s'en prend ainsi explicitement à la facticité de ces existences où l'individu s'abaisse à nier ses particularismes pour se fondre dans une appartenance communautaire aux signes strictement codifiés.

 

Actuellement :

 

Galerie Jérôme de Noirmont, Paris 8e

Du 2 décembre 2010 au 27 janvier 2011

Slash.fr

 

Exposition Valérie Belin -  Black-Eyed Susan

 

"Où femmes et fleurs fusionnent"

Black-Eyed-Susan2010.jpg... où leur est accordée la même importance et le même statut de décor. 

 

 

 

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16 octobre 2010 6 16 /10 /octobre /2010 16:39

 

Flesh and plastics 1

Portrait de Julianne Rose

Artiste australienne vivant et travaillant à Paris, Julianne Rose fut modèle à l'âge de dix-huit ans, après avoir remporté un concours de beauté, avant de devenir photographe pour des magazines de mode et pour la publicité.

Alors se préparait son travail personnel, traduisant ses interrogations sur l'image de l'enfant et la représentation du corps dans les sociétés modernes ainsi que sur le rôle de la mode dans le développement de la personnalité de l'enfant. De même, elle présente une critique radicale de la société de consommation.

 

Dans l'exposition parisienne en 2006 The flesh and Blood Toy Store (le magasin de jouets en chair et en os), l'artiste confronte  l'image de l'enfant à celle de la poupée. A l'observation de ces photographies, on peut se demander qui de l'enfant ou de la poupée, est le modèle de l'autre, dans  une société où l'on souhaite ressembler à un modèle de beauté.


Flesh and plastics 3

A propos de la collection Flesh and Plastics (2005-2007), extrait de la revue Eyemazing en 2008 : "Elle explore la marchandisation de l'enfant au service de la publicité faite par l'adulte, le paradoxe de l'enfant à la fois consommateur d'objets et enfant-objet, s'interrogeant sur l'utilisatiion de l'identité de l'enfant dans la publicité, dans la mesure où le consumérisme et la publicité standardisent les comportements individuels et les paradigmes de la beauté. La collection consiste en des diptyques qui juxtaposent l'image d'un enfant réel à celle de sa réplique en poupée. Dans chaque cas une dualité est créée : chair/plastique, réalité/rêve, vivant/non vivant. C'est une dualité à travers laquelle l'enfant apparaît (...) tout simplement transformé en un nouvel objet fétiche ou de consommation. En même temps, il est aussi un consommateur potentiel des jouets auquel il va inconsciemment chercher à ressembler."

 

Flesh and plastics 2

Flesh and plastics 5

   

 

 

 

 


 

 

 

                                                                                                                                                                              "A travers le triptyque intitulé Singing Autoportrait - The world Survival Tour 1966-2006 (2006), se lève (...) l'élue "Australia's face of 85", Julianne Rose, qui a personnellement connu la gloire éphémère et vaine des concours de beauté, dont elle a vite compris l'idélologie aliénante : "Quand on t'appelle pour ta plastique,(...) on ne demande pas ce que tu as à dire...". D'où ce triptyque magistral dont la partie centrale figure l'artiste, buste ceint de l'écharpe gagnante plastifiée comme celle des poupées Barbie, contrastant avec un visage de quadragénaire outrageusement fardé (...) ; et dont les volets gauche et droit exhibent un corps de poupée en plastique aux piles ridiculement apparentes. Mais que l'on presse le sein droit et se déclenche le refrain connu de Gloria Gaynor," I will survive". Si l'on se prend d'abord à sourire, comme devant une installation ludique, très vite cependant les mots eux-mêmes font sens et modifient radicalement la perception du triptyque : I will survive. Quels que soient les outrages du temps, quelle que soit l'aliénation à laquelle vous soumettrez mon corps et mon identité, je me redresserai, la tête haute, légère, altière, souriante. Femme, enfin."       (Dominique Baqué dans la revue ArtPress d'octobre 2006)

Singing autoportrait-copie-1

 

 

La collection Livedolls (2005-2009) illustre l'ambigüité entre l'être réel et sa représentation. Julianne Rose y présente des photographies de poupées qui ont des visages d'enfants,  modèles de perfection faisant écho à cet idéal de beauté alimenté par les médias. Là encore, on est intrigué par l'esthétique à la fois parfaite et dérangeante de ces portraits. Les poupées, d'une sensualité déshumanisée, ont de beaux yeux et un teint de rêve. Alors surgit cette question : ces visions sortent-elles d'un catalogue d'enfants destiné à des parents obsédés de perfection ? Ou sont-elles des poupées vivantes ?

Livedolls 2

Livedolls 1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A voir sur le net :

http://www.juliannerose.com

 

 

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