Voici ce soir quelques illustrations de mode extraites d'un numéro de la revue "La Femme de France" publié le 27 novembre 1932. Dénichées sur mon site fétiche Gallica, je les ai sorties de leur papier accompagnées de leurs légendes et leur ai redonné un peu de fraîcheur, rien que pour vous, amoureux de cette mode féminine des temps passés.
De gauche à droite :
Passy 10-17. Robe du soir Bagdad, en satinellic blanc, avec des incrustations moulant le buste et épanouies au bas en souples godets. Le décolleté, carré devant, s'allonge en pointe encadrée de coquillés de velours rouge jusqu'à la taille derrière.
Passy 10-17. Robe du soir Belle Inconnue, en dentelle acétatée et tulle rouge foncé. Mouvement de boléro devant que continuent derrière une pélerine et deux pans noués en tulle.
Helen Hubert. Robe du soir Ange Pitou. Elle est en crêpe ribouldingue blanc craie et toute travaillée de nervures en chevrons. Deux godets unis s'incrustent dans les coutures et donnent l'ampleur. Un biais de velours rouge en pèlerine souligne le décolleté dont les pointes sont retenues par un lien en collier. La taille haute est marquée par une ceinture de velours rouge moulée en chevrons.
Germaine Bailly. Robe du soir Orchidée, en satin rose pâle, avec des découpes moulant le buste et achevées en panneaux plissés donnant l'ampleur. Une ceinture de fleurs du ton, liée d'un ruban, marque la taille. Moucherons plissés.
A gauche : Elégant manteau d'après-midi, en lainage beige, marquant la taille et épousant le buste, réchauffé d'un volumineux col de castor et dont les manches à larges bouffants sont largement garnies de même fourrure.
A droite : Pour l'après-midi, robe en crêpe vert émeraude à souple encolure et drapée à la taille. Un large biais souligne les hanches moulées et se noue devant, les pans retombant sur la pointe incrustée qui forme des godets donnant l'ampleur. Mouvement de boléro souligné par une cordelière formant les bouffants des manches.
De gauche à droite :
En crêpe-satin ivoire, une robe du soir dont la jupe s'épanouit en godets. Une encolure drapée forme pèlerine et la taille est marquée par un large ruban rouge vif attaché sous des fleurs du ton. Des mancherons allongés par un volant doublé de rouge vif et montés sur une guimpe de tulle tranforment la robe.
Une robe du soir en crêpe ribouldingue bleu pastel dont le dos est entièrement dénudé, tandis que le corsage devant se drape par des fronces formant tête et s'attache au collier. Avec un rang de fronces formant tête, la jupe est montée à hauteur des hanches, laissant un tablier uni devant.
Une robe noire en velours de soie qui moule strictement les hanches. le corsage marquant la taille est froncé devant sous une barrette de strass et retenu par des épaulettes garnies de fleurs qui retiennnent une double ruche de tulle encadrant le décolleté en pointe derrière.
Helen Hubert. Manteau en lainage côtelé rouge, garni de découpes incrustées et réchauffé d'astrakan gris. Les manches raglan sont montées à nervures et la ceinture est fermée par des clips de métal.
Source : La Femme de France, 27 novembre 1932
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