Dans l'Antiquité, les cheveux des Egyptiennes constituaient un atout essentiel de la séduction, à l'instar des bijoux et du maquillage.
Objets de soins attentionnés, ils étaient coiffés selon les tendances et les modes.
On assouplissait les cheveux avec des huiles parfumées, puis on les lissait à l'aide d'un peigne de bois ou d'ivoire. Ils étaient ensuite généralement tressés en fines nattes.
Certains peignes, de forme courbe, étaient spécialement destinés à ordonner la chevelure. Fabriqués en bois ou en métal, leur corps était sculpté et délicatement ouvragé.
De même, on utilisait couramment des épingles à cheveux en or ou en argent ciselées ou serties de pierres précieuses.
Parfois, un diadème, une couronne, ou plus simplement un bandeau brodé, maintenait les cheveux en arrière.
La chevelure elle-même était ensuite ornée d'éléments décoratifs : des fleurs, une tige de lotus, des rubans, des petites parcelles d'or.
L'usage de la perruque était courant, sans toutefois remplacer la chevelure naturelle. Les femmes pouvaient alterner l'une et l'autre, portant une perruque essentiellement les jours de fête et pour se protéger du soleil.
Cette parure était généralement réservée aux populations aisées, confectionnée par des perruquiers avec de vrais cheveux tressés ou frisés au fer, et montée sur un treillis léger afin qu'elle ne tienne pas trop chaud. Pour les Egyptiens des classes populaires, elle était fabriquée avec des fibres végétales ou de la laine.
La perruque était portée tressée, ou frisée au fer.
Le plus souvent parfumées, les nobles y fixaient pendant les fêtes un cône de graisse parfumée qui imprégnait la coiffure de parfum.
Sources : L'Egypte Antique - Références