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  • : Le blog de Cameline
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Les blogs 2016 qui inspirent les femmes actives
30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 10:36

 

 

François Clouet 002-copie-1

 

 

26 avril 1566 : Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, meurt à l'âge de soixante-six ans.


Sans doute morte empoisonnée, par un poison qu'elle se donnait elle-même : l'or. Elle prenait quotidiennement de l'or comme un élixir de Jouvence qui devait lui garantir de rester toujours belle malgré le vieillissement, telle qu'elle l'avait toujours été.


Cette vérité n'est apparu qu'il y a peu, à l'occasion de la découverte de sa sépulture en 2008. Des analyses des tissus et des cheveux montrent une forte concentration d'or, qui l'auraient lentement empoisonnée (lire le Webzine AP-HP).

 

Admirée et aimée des hommes, à commencer par François 1er, pour devenir ensuite la maîtresse de son fils Henri II, de vingt-ans ans plus jeune qu'elle, tandis qu'il était marié à Catherine de Médicis  Elle resta sa favorite durant plus de vingt ans, et fut sa conseillère politique autant que sa maîtresse.

 

Intelligente, cultivée et passionnée, amoureuse des arts, elle avait en outre une grâce et une beauté naturelle, qu'elle veillait à conserver à un âge même où les femmes n'étaient plus censées plaire.

 

Son médecin était Ambroise Paré. Il l'incitait à suivre des règles d'hygiène inhabituels en son temps,quand les médecins pensaient majoritairement que l'eau était néfaste à la santé.

Ce fut là un de ses secrets de beauté à l'époque : elle se lavait, prenant chaque jour un bain froid.

 

Pierre de Bourdeille, dit Brantôme, chroniqueur contemporain de Diane, écrivait :

"J'ai vu Madame la Duchesse de Valentinois en l'âge de soixante-dix ans aussi belle de face, aussi fraîche et aussi aimable comme en l'âge de trente ans ; aussi fut-elle fort aimée et servie d'un des grands Rois et valeureux du monde.

"Je vis cette Dame six mois avant qu'elle mourût si belle encor, que je ne sache coeur de rocher qui ne s'en fut ému. Sa beauté, sa grâce, sa majesté, sa belle apparence étaient toutes pareilles qu'elle avait toujours eu, et sur tout elle avait une très-grande blancheur, et sans se farder aucunement ; mais on dit bien que tous les matins elle usait de quelques bouillons composés d'or potable, et autres drogues que je ne sais pas, comme les bons Médecins et doctes Apothicaires. Je crois que si cette Dame eut encore vécu cent ans, qu'elle n'eut jamais vieilli, fut de visage tant il était bien composé, fut de corps caché et couvert, tant il était de bonne trempe et belle habitude. c'est dommage que la terre couvre ce beau corps."

Extrait des Mémoires du seigneur de Brantôme, d'après l'édition originale de 1666 (Dictionnaire historique et critique, de Pierre Bayle, 1702)

 


Elle aimait monter à cheval, chasser, nager, et ces exercices contribuèrent à conserver longtemps une bonne santé et la beauté qui l'accompagnait.

"La beauté de Diane se conserva long-temps ; elle mettait tous ses soins à retarder les ravages des années, et elle y réussit. "Jamais, disent les auteurs de la Biographie Universelle, Diane de Poitiers ne fut malade : dans le temps des plus grands froids, elle se lavait le visage avec de l'eau de puits : éveillée le matin à six heures, elle montait à cheval, fesait une ou deux lieues, et venait se remettre dans son lit ou lisait jusqu'à midi. Ses traits étaient réguliers, son teint le plus beau qu'il fut possible de voir ; ses cheveux, tantôt bouclés, tantôt relevés en bandeau étaient d'un noir de jais. Brantôme qui la vit peu de temps avant sa mort, assura qu'elle était encore belle.""

(La Mosaïque du midi, de Jean Mamert Cayla, 1839)

 

 

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 17:50

 

 

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Caterina Sforza est née en 1463 à Milan, en Italie. Fille naturelle de Galéas Sforza, duc de Milan et de la comtesse Lucrèce Landriani, elle épousa Jérôme Riario, seigneur d'Imola et de Forli, et devint ainsi princesse de Forli.


Après l'assassinat de son mari par des insurgés au cours d'une émeute, elle réussit par son habileté politique et sa force de caractère à conserver le gouvernement de Forli pour son fils Ottavio.


 

Dotée d'une intelligence et d'un courage exceptionnels, d'un tempérament volontaire et indépendant, elle représente l'idéal féminin de la Renaissance italienne. Elle fut célébrée par les hommes de son temps comme "la virago d'Italie", plus bel éloge concédé à une femme à la Renaissance.

 

En outre, elle possédait un savoir encyclopédique en matière de remèdes médicinaux et de cosmétiques, qu'elle préparait et expérimentait elle-même, à la recherche de secrets de beauté qu'elle réunit dans un manuscrit : "Liber de experimentis Catherinae Sfortiae", publié en 1893 sous le titre "Experimenti della Excellentissima Signora Caterina da Forli".

Recueil de 500 recettes, il traite d'alchimie et de remèdes contre les maladies, mais la plus grande partie est le chapitre "Pour se faire belle".

Essences et poudres, composées de pierres, de simples ou de produits animaux. Pour blanchir la peau, raffermir les chairs, diminuer les seins, ou donner de l'éclat aux yeux. Les cheveux repousseront sur la tête en l'oignant d'un orpiment fait d'huile de roses, de têtes de grenouilles et de queues de lézards verts. Baumes et eaux de beauté aux vertus miraculeuses.

 

Quelques recettes :

 

Pour blanchir le visage et le soigner des brûlures du soleil :

Mêlez du sucre avec du blanc d'oeuf et de l'eau de bryone (suc de la racine de bryone dioïque, ou Bryonia dioica). Lavez le visage avec ce mélange.

 

Pour faire pousser les cheveux et les faire croître jusqu'à terre :

Préparez une simple décoction avec une poignée de mauve, de trèfle et de persil. Lavez les cheveux à plusieurs reprises avec ce mélange.

 

Pour teindre les cheveux blonds et resplendissants comme l'or :

Faites bouillir des feuilles de lierre et la cendre provenant des tiges de la même plante. Filtrez cette eau et lavez les cheveux avec.

Pour que la recette soit encore plus efficace, rajoutez trois morceaux de racines de rhubarbe et les laissez infuser toute une journée. Mouillez un linge avec cette lotion, et enroulez le autour de la tête. Laissez le en place jusqu'à ce qu'il soit presque sec.

 

Pour rendre les dents blanches et si belles qu'elles sembleront d'ivoire :

Réduisez en cendres de grandes tiges de romarin. Mettez les dans une petite marmite avec quelques feuilles de romarin pour leur en donner l'odeur. Frottez souvent les dents avec cette cendre à l'aide d'une étoffe de lin.

Pour que le remède soit encore plus efficace pour les dents et les gencives, après les avoir frottés avec la cendre, rincez les avec du vin.

 

Pour parfumer l'haleine :

Réduisez en poudre de l'écorce de cèdre, de la noix de muscade, des clous d'oeillet, et de la cannelle, puis pétrissez le tout avec du vin "et fanne pallottole et pigliane ante ed cibo et de poi el cibo" (là je n'ai pas su traduire, si vous parvenez à déchiffrer l'italien ancien, merci de m'en donner la traduction !).

Il est recommandé de ne manger ni ail ni oignon pendant quelques jours.

 

 

Pour rendre les mains blanches et douces :

Faites bouillir longuement de l'eau et du son de blé  jusqu'à ce que le mélange épaississe légèrement. Puis passez le mélange encore chaud, et mettez-y une pomme en tranches. Quand l'eau est refroidie, lavez vous les mains avec.


 

 

Sources :

 

Wikipédia : Catherine Sforza

"La vie à l'époque de la Renaissance", par Lia Pierotti-Cei, 1982, Ed. Minerva

"Histoire et poésie", par Eugène-Melchior de Vogué, 1898, Ed. A. Colin

Revue d'histoire de la pharmacie", 1955 : "Les secrets de beauté de Catherine Sforza : Emilio Sani (E.-H. G., d'après le texte italien d'Emilio Sani, in "Il pescatore reggiano", 1954).

Elicriso : Come le donne della storia si facevano belle con le piante : Caterina Sforza.

 

 

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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 23:30

 

 

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La célébration de la Journée de la femme suscite de nombreuses polémiques. Certains se demandent si elle est justifiée et si elle a encore son utilité, d'autres pensent qu'elle est ridicule et n'a pas de sens.

 

C'est pourtant une journée riche de sens et présente une haute valeur symbolique. En cette journée du 8 mars qui se termine, je vous propose quelques lectures, matières à réfléchir sur le sujet. 

 

 

Penchons nous tout d'abord sur l'histoire de cette célébration aujourd'hui centenaire.


L'idée a germé en 1910  et la Journée internationale de la femme a été célébrée pour la première fois en 1911.

Les nombreuses manifestations de femmes en Europe et aux Etats-Unis sont à l'origine de cette journée, dans le but de revendiquer l'égalité des droits entre les hommes et les femmes, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

La Journée Internationale de la femme est officialisée par les Nations Unies en 1975, invitant tous les pays à célébrer une journée pour les droits de la femme. (1)

En France, c'est en 1982 que le gouvernement socialiste instaure le caractère officiel de cette journée.

 

Depuis, l'ONU a permis de faire de cette journée "une occasion de faire le point sur les luttes et les réalisations passées, et surtout de préparer l'avenir et les opportunités qui attendent les futures générations de femmes".

Déjà en 1945, la Charte des Nations Unies était "le premier instrument international à proclamer l'égalité des droits des sexes en tant que droit fondamental de la personne humaine".(2)

 

Ainsi, le 8 mars, "les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur journée". (3)

 

Et si en France les mentalités et les conditions de la femme dans la société ont largement évolué, même s'il persiste encore beaucoup d'inégalités dans de nombreux domaines, la situation est très différente dans nombre de pays du monde.

C'est pourquoi cette journée internationale reste essentielle.

 

 

Rappelons quelques dates marquantes (4):

 

1849, aux Etats-Unis : Elizabeth Blackwell est la première femme médecin de la Médecine moderne.

 

1875, en France : Madeleine Brès est la première femme médecin.

 

1844, en France : Clémence Royer est la première femme ayant obtenu le droit d'enseigner à la Sorbonne.

 

1900, en France : Jeanne Chauvin est la première femme à obtenir le droit d'exercer la profession d'avocate.

 

1903, en France : Marie Curie est la première femme à obtenir le Prix Nobel (Physique).

 

1909, en France : Les femmes acquièrent le droit de porter un pantalon, ce n'est plus un délit, excepté pour monter à cheval ou sur une bicyclette.

 

1909 : Lily Laskine, harpiste, est la première femme instrumentaliste à l'Opéra de Paris. En réaction à cette nomination, les hommes menacent de faire grève.

 

1920 : Aux Etats-Unis, le droit de vote est accordé aux femmes par le président Wilson, après le combat courageux mené par Alice Paul et Lucy Barnes, les "Iron Jawels Angels".

 

1925, en France : Les députés votent le droit de vote aux femmes, qui sera repoussé par les sénateurs.

 

1944, en France : Les femmes obtiennent le droit de vote.

 

1945 : L'ONU proclame par sa Charte l'égalité des droits des hommes et des femmes.

 

 

1972, en France : Loi sur l'égalité des salaires entre les hommes et les femmes.

 

1972, aux Etats-Unis : Droit à l'avortement.

 

1983, en France : Loi sur l'égalité professionnelle.

 

1984 : Loi sur l'égalité des époux pour l'éducation des enfants et la gestion des biens.

 

2000, en France : Loi portant sur l'égalité de l'accès aux mandats électoraux (parité des listes électorales).

 

 

Les femmes dans l'histoire :

 

Tandis que les sociétés préhistoriques étaient matriarcales, l'homme s'impose dès l'Antiquité. Déjà, la femme "ne possède aucun droit civique. Pour le législateur grec ou romain, sa faiblesse d'esprit légitime ses incapacités juridiques".

Dans la société occidentale chrétienne, "la femme est simultanément la cause du péché originel (la faute commise par Eve) et celle du salut de l'humanité (la maternité de la Vierge Marie)".(5)

 

Au IIIeme siècle, Tertullien écrit dans "La toilette des femmes" :

"Tu enfantes dans les douleurs et les angoisses, femme ; tu subis l'attirance de ton mari et il est ton maître. Et tu ignores qu'Eve c'est toi ? Elle vit encore en ce monde, la sentence de Dieu contre ton sexe. Vis donc, il le faut, en accusée. C'est toi la part du Diable. C'est toi qui as brisé le sceau de l'Arbre ; c'est toi qui, la première, a déserté la loi divine."

 

La femme à l'époque médiévale est exclue du monde politique, comme l'illustre la loi salique écartant la femme de la succession au trône.(5)

 

Au XVIeme siècle, le juriste Jean Bodin écrit dans ses "Six Livres de la République" :

Les femmes  "doivent être tenues à l'écart de toute magistrature, poste de commandement, tribunal, assemblées publiques et conseils, de sorte qu'elles puissent accorder toute leur attention à leurs tâches féminines et domestiques."

 

Voici maintenant Jean-Jacques Rousseau au XVIIIeme siècle, dans l'"Emile ou De l'éducation" :

"Plaire aux hommes, leur être utiles, se faire aimer ou honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce, voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu'on apprendre dès l'enfance."

 

L'article 213 du Code Civil français, en 1804, proclame que "le mari doit protection à sa femme, la femme obéissance à son mari."

 

A partir du XIXeme siècle, avec la déchristianisation de la société, une lente évolution de la condition féminine est observée.

Grâce à la révolution industrielle, les femmes intègrent peu à peu le monde économique. Ce phénomène s'accentue pendant la première guerre mondiale." Les femmes démontrent leur capacité à remplacer les hommes : ouvrières dans les usines, conductrices d'autobus, chefs d'exploitation, mais aussi simples chefs de famille." (5)

 

Depuis la seconde moitié du XXeme siècle, la condition des femmes dans notre société a considérablement évolué : appareils électroménagers, participation au ménage du conjoint, temps partiel, congés maternité, contraception, droit à l'avortement (1975 en France), partage de l'autorité parentale (1975 en France).(5)

 

 

La domination masculine racontée par des hommes :

 

 

Pierre Bourdieu (6) :

"La force de l'ordre masculin se voit au fait qu'il se passe de justification : la vision androcentrique s'impose comme neutre et n'a pas besoin de s'énoncer dans des discours visant à la légitimer. L'ordre social fonctionne comme une immense machine symbolique tendant à ratifier la domination masculine sur laquelle il est fondé."

"Il n'est pas exagéré de comparer la masculinité à une noblesse (...) outre que l'homme ne peut, sans déroger, s'abaisser à certaines tâches socialement désignées comme inférieures, les mêmes tâches peuvent être nobles et difficiles quand elles sont réalisées par des hommes, ou insignifiantes et imperceptibles, faciles et futiles, quand elles sont accomplies par des femmes ; comme le rappelle la différence qui sépare le cuisinier de la cuisinière, le couturier de la couturière, il suffit que les hommes s'emparent de tâches réputées féminines et les accomplissent hors de la sphère privée pour qu'elles se trouvent, par là même, ennoblies et transfigurées."

 

Philippe Brenot (7) :

"La domination masculine est venue aux humains, et dans toutes les sociétés, par une révolution qui a changé l'ordre naturel pour un ordre des hommes imposé par la force".

"Plus de trente siècles de domination et de soumission, voire d'esclavage, ne peuvent, malgré les meilleures volontés du monde, s'évanouir en un instant. (...) On n'interromp pas facilement des habitudes séculaires, la transmission intergénérationnelle des rôles sociaux, des comportements et des façons d'être, ancrés dans des archétypes toujours très vivants. Il faudra certainement plusieurs générations pour gommer la force de l'habitude (...)."

"L'androcentrisme est toujours présent dans une société qui a été pensée, organisée et dirigée par les hommes depuis tant de siècles (...). Cette façon de concevoir les choses du point de vue masculin nous est tellement habituelle, surtout pour les hommes, qu'il apparaît comme une normalité, toute autre vision étant anormale.(...) Et cela durera longtemps encore, à moins que chaque homme prenne conscience de cet ordre inégalitaire dont il bénéficie depuis sa naissance."

"(...) Même si ces écarts (de salaire) tendent à se réduire au fil des années, ils restent une épine très douloureuse et infériorisante pour la plupart des femmes qui assume en général, de surcroît, une seconde activité, domestique et bénévole, à la maison !"

 

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Dans nos sociétés occidentales, on peut dire que les femmes ont enfin la possibilité d'être maîtresse de leur vie et de leur corps. Bien sûr des progrès restent à faire dans nos pays, au niveau de la considération des femmes par les hommes quant à leur valeur et leurs compétences, et plus encore dans tous les pays où la femme est loin d'être reconnue comme une personne à part entière.


Et quand je regarde en arrière, j'ai l'impression qu'aujourd'hui, nous pouvons enfin mieux prendre conscience de notre féminité, et l'affirmer en tant que différence. Apprenons ces différences entre les femmes et les hommes, apprenons à nous connaître et à nous rencontrer, dans une nouvelle relation qui ne soit ni une "guerre des sexes", ni une relation dominant-dominé, afin de mieux vivre ensemble sur cette planète, en nous complétant.

 

 

Sources :

 

(1) Wikipédia : La Journée Internationale des droits de la femme

(2) Site des Nations Unies : La journée internationale de la femme - 8 mars 2011

(3) Journée mondiale : 8 mars, journée mondiale de la femme

(4) JournéeDeLaFemme.com : un site dédié aux droits des femmes

(5) La naissance du féminisme selon l'encyclopédie Encarta, à lire ici.

(6) Pierre Bourdieu : La domination masculine", 1998, Ed. Le Seuil

(7) Philippe Brenot : "Les violences ordinaires", 2008, Ed. Odile Jacob

 


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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 23:50

 

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Lauren Hutton : mannequin dans les sixties, actrice dans les seventies ... et quand je regarde ses photos dans ces années-là, je vois une femme pile dans l'air du temps de 2011. Coiffure, maquillage, garde-robe, allure ... tout y est non ?

Elle fut l'Egérie de Revlon, et la première à représenter une marque de cosmétique. En 2008, elle a été l'égérie de Mango.

Aujourd'hui, l'image de Lauren Hutton n'est-elle pas une des représentations de l'image de la femme en 2011 ?

 

 

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3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 18:50

Néfertiti et Cléopâtre, deux reines d'Egypte. La première il y a de cela trente-quatre siècles, la seconde vingt-un siècles.

Deux reines réputées, d'une part pour leur beauté légendaire, d'autre part pour leur rôle politique.

Deux femmes intelligentes et passionnées.

 

Admirez ci-dessous Cléopâtre et Néfertiti représentées sur des bas-reliefs :

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Néfertiti, épouse principale du pharaon Akhénaton, né Aménophis IV (XVIIIeme dynastie), tint une place importante dans la réforme religieuse qu'instaura ce dernier, contre l'opinion des prêtres de l'époque. Le couple royal plaça Aton, le dieu soleil, au rang de dieu unique face aux divinités multiples que vénéraient jusqu'alors les Egyptiens.

Néfertiti soutint pleinement son époux dans cette voie, et c'est auprès de lui qu'elle participait aux cérémonies religieuses en l'honneur d'Aton. Néfertiti était la plus représentée sur les bas reliefs découverts dans le temple d'Aton à Karnak, plus qu'Akhénaton même. Et quand à la fin de sa vie, Akhenaton s'en remit aux prêtres, se sentant affaibli, Néfertiti persista seule dans l'adoration du dieu soleil.

Néfertiti fut aussi celle qui s'occupa d'éduquer le prince Toutankhamon, fils d'Akhenaton et d'une de ses épouses, qu'elle considérait comme son propre fils.


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Cléopâtre,  septième de ce nom, était descendante d'un général d'Alexandre le Grand qui avait conquis l'Egypte deux siècles plus tôt. Ce fut la dernière reine de la dynastie des Ptolémées, et sa représentante la plus célèbre.


"On me surnomme la maîtresse du monde, la sorcière d'Egypte, le monstre. On loue ma beauté. On me compare à la déesse Isis. Mais c'est par les charmes de l'esprit et les séductions de l'intelligence que je veux combattre et séduire."

(Joël Schmidt, "Cléopâtre", Ed. Folio)


Passionnée par son pays, d'une culture impressionnante, elle était également férue de sciences et de littérature.

Seule de sa famille à parler l'Egyptien et l'hébreu en plus du grec, elle maîtrisait en outre plusieurs dialectes de son pays. Elle sait charmer par l'intelligence et le raffinement de sa conversation, aimait les sciences et la littérature.

Et ce dont elle rêvait par dessus tout, c'était redonner à son royaume sa gloire des temps passés, fabuleuse Egypte des pharaons qui rayonnait sur le monde.

Elle séduisit César, qui la soutint dans son rôle politique, de même que plus tard Antoine, avec lequel elle souhaitait créer une alliance des deux royaumes, l'Egypte et l'Empire romain.

Mais l'Histoire en décida autrement, et la fin du règne de Cléopâtre fut aussi le temps où l'Egypte devint une province romaine, mettant définitivement un terme à l'Egypte des pharaons.

Cléopâtre ne survécut pas à la défaite de son pays, et la légende raconte qu'elle se donna la mort par la morsure d'un serpent.

 

Cléopâtre représentée par un artiste égyptien à gauche, et un artiste romain à droite :

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Mais au-delà de ces faits, c'est aussi leur beauté légendaire qui marqua les esprits, et ce jusqu'à nos jours.

 

Néfertiti est reconnue pour avoir été une des plus belles femmes de l'Egypte ancienne. Les statues qui la représentent, dont les deux plus célèbres sont exposées l'une au Caire l'autre à Berlin, évoquent l'une et l'autre un visage noble et serein, à l'harmonie et la pureté des traits incarnant la beauté absolue.

Son nom lui-même évoque la beauté : Néfertiti signifie "la belle est venue", ou selon une autre traduction, "l'avènement de la beauté sur terre".

Cette constance de beauté retrouvée dans les divers portraits qui en étaient faits, faisaient écho aux poèmes, font penser que cette reine était d'une réelle beauté, bien que l'habitude des artistes égyptiens de son temps fut d'idéaliser les sujets représenter et d'en parfaire la beauté.


"Claire de visage, joyeusement ornée de la double plume, souveraine du bonheur, dotée de toutes les vertus, à la voix de qui on se réjouit, dame de grâce, grande d'amour, dont les sentiments réjouissent le seigneur des deux pays." (texte d'une stèle frontière de la cité d'Aton)


Un chant d'amour issu du papyrus Chester Beatty I, semble lui être consacré :

"Celle à la la longue nuque, à la poitrine resplendissante,

Ses cheveux sont du véritable lapis-lazuli,

Son bras l'emporte sur l'or,

Et ses doigts sont comme des lotus,

Celle à la chute de reins alanguie et à la taille étroite,

Si bien que ses hanches accentuent sa beauté,

Celle à l'allure plaisante quand elle marche sur le sol,

C'est par son maintien qu'elle conquiert mon coeur (...)"


Bien qu'après sa mort, on tenta de détruire toute trace la concernant ainsi que celles du culte d'Aton,  sa beauté et sa passion ont survécu, en grande partie grâce aux nombreux artistes dont elle aimait s'entourer, qui en ont révélé les traits.

 

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La légendaire beauté de Cléopâtre  tenait quant à elle plus en son charme que dans l'harmonie de ses traits, car il semble que ses traits ne correspondaient pas réellement aux canons de beauté tels qu'on les connaît.

Elle éblouissait tous ceux qui croisaient son chemin par son charisme, son intelligence, sa passion.

Les hommes étaient séduits, les foules enthousiastes.

 

"C'est une femme d'une beauté surprenante. Elle possède aussi la voix la plus charmante et une façon de se rendre agréable à tout le monde.

Elle est séduisante à voir et à écouter, et possède le pouvoir de subjuguer quiconque. Elle compte sur sa beauté pour faire valoir ses droits au trône d'Egypte."

(Dion Cassius, Histoire romaine)


"Sa beauté, considérée en elle-même, n'est point si incomparable, qu'elle puisse susciter dès l'abord étonnement et admiration. Mais son commerce a tant d'attrait qu'il est impossible de résister ; et les agréments de son visage, soutenus du charme de sa conversation et de toutes les grâces qui peuvent relever le plus heureux naturel, laissent un aiguillon qui pénètre jusqu'au vif. Sa voix possède une extrême douceur ; sa langue qu'elle parle avec une grande facilité, tel un instrument à plusieurs cordes, est capable de manier des idiomes différents. "

(Plutarque, Vie des hommes illustres. Antoine)

 

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Ainsi, la passion et la beauté de ces deux femmes, l'influence qu'eurent ces deux reines dans l'histoire de l'Egypte, marquèrent à jamais les mémoires, aux côtés des plus grands pharaons.

 

J'aurais aimé découvrir quelques secrets de beauté à vous soumettre, mais à tant de siècles de nous, et sans vestige de leur quotidien retrouvé dans un tombeau, je reste un peu sur ma faim.

La légende raconte cependant que Néfertiti devait la douceur de sa peau au beurre de karité, tandis que Cléopâtre aurait aimé se prélasser dans des bains de lait d'ânesse.

Mais le secret véritable de leur beauté, au-delà de l'harmonie de leurs traits, n'était-il pas leur passion et leur caractère extraordinaire ?

 

 

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