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Les blogs 2016 qui inspirent les femmes actives
21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 16:07

Geof-Kern-13.png

 

 

Entrez dans le monde onirique et surréaliste de Geof Kern, un monde non loin de celui d'Alice et son pays des Merveilles.

 

 

Geof Kern est un photographe américain qui après des études de cinéma, débuta sa carrière dans les années 80. Son talent est désormais reconnu dans le monde entier.

Inspiré par le travail de Buster Keaton, Jean Cocteau, Jacques Tati, Jean-Luc Godard, il a son style propre, qu'il décrit lui-même comme « narratif stylisé » et « métaphorique ».

 

Comme il l'aurait fait à travers un film, chacune de ses photos raconte une histoire.

 

 

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Pour en savoir plus : 

 

Le site officiel de Geof Kern

Partfaliaz : Le monde selon Geof Kern

 

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 21:07

 

 

 

 

Perfumeria--Spain--1929-.jpg

 

Pour terminer en beauté ce voyage dans le temps aux Années Folles, admirons aujourd'hui ces objets qui tenaient une place privilégiée sur la coiffeuse ou dans le sac à main des coquettes.

 

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Pond-s-Extract-Co.-s-Pond-s-Cold-Cream-and-V-copie-1.jpg


 

Après la guerre, d'importants progrès dans les domaines pharmaceutique et chimique favorisèrent le développement du marché de produits de beauté dans le monde entier.

 

L'américain Maurice Levy, en concevant un ingénieux étui métallique, permit l'utilisation au quotidien du rouge à lèvres. Paul Baudecroux invente en 1927 le premier rouge indélébile, le Rouge baiser.

 

Max Factor, perruquier et chimiste polonais, élaborait des produits cosmétiques : poudres compactes, rouges à lèvres, présentés dans des étuis joliment décoratifs. En les proposant aux maquilleurs du cinéma, ses produits connurent rapidement un grand succès.

 

Luxor-Rouge-Parfait-1923.jpg

 

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Coty-s-Cosmetics---Coty-Trinity-of-Beauty--1928-.jpg

 

Bientôt, toute femme à la mode se devait de posséder ces nouveaux accessoires.

Les revues de mode de l'époque évoquent une femme élégante aussi bien dans la vie personnelle comme au travail, une femmes qui prend soin d'elle et qui a recours aux produits de beauté. C'est ainsi que Coco Chanel décrit sa cliente : « une femme active ayant besoin d'être à l'aise dans sa robe ».

Les compagnies cosmétiques s'adaptent à cette tendance et fabriquent des accessoires repensés, destinés à être transportés dans les sacs à main : miroirs, poudriers, rouges à lèvres, parfums.

 

« Aujourd'hui, presque toutes les femmes se fardent», écrit en 1926 Titaÿna dans La Femme de France« La jeune ouvrière, la petite-main, la dactylo ont toutes dans leur sac, le noir, le rouge, le bleu indispensables, à l'heure actuelle, à toute femme qui respecte son visage ».

 

Rigaud-s-Mary-Garden-Perfume---First-the-Rouge-and-then.jpg

Magic-Beauty-1922.jpg

Roystone-s-compact-.jpg


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Dans le même journal, en 1923, Pierre Trévières décrit sa vision de ces coquetteries :

« Dans un thé à la mode, au dancing, dans un salon, en visite, parmi les secousses heurtées du taxi, voire en métro, c'est l'ascension rapide de la petite glace, l'ouverture du sac moiré, et de suite mille gestes hâtifs, pressés : la houpette de poudre ! Un peu de poudre, un peu de rose, le bâton de rouge lentement, voluptueusement sur les lèvres.  

« On crée des poudriers délicieux, ruisselants de soieries, givrés d'argent ou ciselés, illustrés de devises pittoresques : « Pour ton petit nez », « Rien qu'un nuage », « A toi le pompon », « Un souffle, un rien » …

« Le grand style nous offre même ces somptueux appareils où le bâton de fard en son étui nacré cerclé d'or se relie au poudrier octogonal par une chaînette de platine passée au petit doigt.

On a même baptisé ces boîtes de Pandore : « Boîtes à beauté » ou Vanity-case. »

 

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Pour finir, je vous offre ce petit texte de Colette extrait d'un article publié en 1927 dans Fémina :

 

 La groseille est pour la blonde ;

La framboise est pour la brune ;

La pêche est pour la châtaine ... 

 

Les noms de fards inventés par Lucien Lelong : ces noms, ces couleurs de fruits, cette onctueuse crème chair-de-banane, et l'huile d'un vert doré de chartreuse, et le lait, et des savons gros comme des pains d'épice, et les bâtons rouge-cerise, rien de tout cela ne se réclame de la gourmandise ?

« Ce ne sont que des jouets de femmes, Bel-Gazou, et des friandises pour la peau, pour le teint des femmes ».

Bel-Gazou ignorera toujours le temps où la poudre de riz imitait la farine, où le rouge équivalait à une attaque d'apoplexie, où le fard gerçait les lèvres. Il s'agit aujourd'hui d'artifices ingénieux, à toute heure inoffensifs et quotidiens, comme la nourriture.

« Poudre-toi donc, jeune femme, fruit, aile diaprée, mouvant, décevant sable, pétale ! Poudre-toi, superpose à ta douce peau le nuage qui la colore comme la pudeur, comme la lutte, comme la joie ! Poudre-toi : voici neuf poudres que Lucien Lelong inventa pour toi ! Neuf : c'est assez, ce n'est pas trop, car il existe des brunes si vertes, et des rousses si carminées … Neuf : une pour chaque Muse. Neuf : quelques-unes portent des noms de femme, « Rose du jour », « Rose du soir », noms de princesses jumelles, captives dans les jardins de Bagdad.

Poudre-toi donc, jeune femme, hardiment, en nappe égale, à larges touches et non à petits coups. Va-t-en, dûment poudrée, retrouver celui à qui tu plais. Il te humera comme une fleur chargée de son pollen, et sur ta joue sa bouche dessinera l'empreinte périssable de son baiser. »

 

 

Pompeian-Bloom-s-rouge--1926.jpg

 

Roystone-s-compact-was-also-made-for-rouge.jpg

 

Sources :

 

Histoires de la beauté, par Georges Vigarello, Editions du Seuil, 2004

La beauté du siècle, collectif, 2000, Editions Assouline

La mode de années 1920 en images, par Charlotte Fiell et Emmanuelle Dirix, Editions Eyrolles, 2011

 

Images :

Image 1 : Perfumeria Calber - 1929

Image 2 : Dorin's Rouges – Beauty’s Palette - 1922

Image 3 : Poudrier en argent - Allemagne

Image 4 : Poudriers

Image 5 : Détail de publicité -Pond’s Cold Cream and Vanishing Cream – 1925

Image 6 : Luxor Rouge Parfait - 1923

Image 7 : Coty Tan - 1929

Image 8 : Coty’s Cosmetics – 1928

Image 9 : Rigaud’s Mary Garden Perfume –1920

Image 10 : Détail de publicité - Magic Beauty - 1922

Image 11 : Roystone's compact

Image 12 : Boncilla Laboratorie’s Cosmetics – 1923

Image 13 : Kissproof, Delica's Laboratories - 1927

Image 14 : The perfume of this winter - Vogue - 1927

Image 15 : Luxor Limited’s Krasny rouge – 1927

Image 16 : Vivaudou - 1920

Image 17 : Rigaud’s rouges – Rouge fragrant with Parfum Mary Garden - 1920

Image 18 : Détail de publicité - Pompeian Bloom’s rouge – 1926

Image 19 : Roystone's compact

Image 20 : Détail de publicité - Pond’s Cold Cream and Vanishing Cream – 1920

Image 21 : Détail de publicité - Helena Rubinstein - 1929

Image 22 : Détail de publicité - Pompeian Bloom’s rouge – 1924

 

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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 21:05

 

Greta-Garbo.jpg

 

« Maintenant que vous avez doué vos joues de l'incarnat chaud et vivant le plus harmonieux, vous n'avez encore accompli que la moitié du maquillage de votre figure, et j'ose dire que la partie la plus difficile vous reste à exécuter.

 

Le goût le plus sûr doit s'allier à la touche la plus légère pour embellir les yeux sans les charbonner, sans nuire irrémédiablement à l'expression du regard par un coup de crayon maladroit, alors qu'un entourage savant et velouté donnera de la profondeur du mystère et de l'éclat à ce regard.

Et cependant, pour mettre ma responsabilité à l'abri des désastres possibles, je m'empresse de déclarer : Il y a des yeux qui ne supportent pas d'être fardés.

Avant de vous offrir à la critique de l'opinion publique, multipliez les essais dans le secret du laboratoire ! »(1)

 

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Les couleurs et les nuances

 

« Comme vous avez fait pour sélectionner le rouge à employer, recherchez quelle nuance est susceptible de brunir au mieux vos paupières.

Mais si vous avez les yeux légèrement enfoncés dans l'orbite, il faut éviter le brunissement ; cela rendrait le creux trop sensible.

 

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Certaines brunes emploient une poudre qui leur fait les yeux bleus « du moins quant à la paupière » dit Colette.

Les blondes useront de préférence de la terre d'ombre, le noir serait trop brutal et peu seyant.

Pour le châtain foncé, on y mélangera du noir par quart ou par moitié, selon que l'on désire plus ou moins foncé.

Nombre de coquettes se servent avec habileté du noir de fumée produit par une bougie, du bouchon brûlé ou du clou de girofle brûlé.

Mais on se sert surtout couramment du rimmel ou du khôl. Ce dernier est employé en Orient autant comme tonique et fortifiant de yeux contre l'ardeur des rayons solaires, que comme objet de coquetterie ».(1)

 

Gwozdecki_-Kiki-de-Montparnasse-1920.jpg

 

Louise-Brooks.png

 

Poser les fards

 

« Voici la manière d'opérer avec le khôl pur, qui doit être en poudre impalpable : on trempe un petit bâtonnet d'ivoire comme les Orientales, ou une estompe en peau comme les Parisiennes, dans de l'eau de roses, puis dans le khôl. On passe délicatement bâtonnet ou estompe au bord inférieur, à la naissance des cils de la paupière supérieure ; ce qui en tombe suffit pour la paupière inférieure.

Puis, avec le bout opposé de l'estompe, on passe entre les deux paupières un peu fermées, en la dirigeant vers les tempes pour allonger l'oeil.

Quant aux sourcils, on passera l'estompe de bas en haut, c'est-à-dire au rebours du poil, et avec une petite brosse on lissera dans le sens. On passera aussi cette brosse sur les cils, l'oeil étant fermé.

Enfin, avec un linge, on enlèvera tout ce qui pourrait être resté et en serait trop visible ».(1)

«La poudre est maintenue en place par l'humidité de l'oeil, et le peu qui déborde que les cils les fait briller comme s'ils étaient givrés de sombres paillettes.

L'effet du khôl est ravissant, et mille fois préférable à celui du plus fin crayon, mais on est peu accoutumé en France à user de l'aiguille à la manière des bédouines et des kabyles, et au risque d'avoir un regard moins langoureux que celui de nos soeurs musulmanes, il vaut mieux garder notre manière de nous embellir, moins compliquée et plus rassurante ! »(2)

 

The-dreamTamara-de-Lempicka.jpg

 

« Soit avant, soit après avoir passé légèrement sur la paupière le bout du doigt enduit d'un fard châtain ou brun, on suit avec un crayon bleu le bord de la paupière en le passant un peu dans le coin de l'oeil pour l'allonger, sans y aller aussi hardiment que les Egyptiens, dont le V ainsi dessiné couvrait la tempe.

Si malgré l'enfoncement des yeux on désirait les brunir, il ne faudrait teinter que la partie des paupières voisine des tempes en laissant tout le reste intact.

 

Sally-O-Neil---Motion-Picture-Classic---1927.jpg

 

Pour obtenir le « fondu » qui fait le charme du fard, il n'est pas mauvais de poudrer très légèrement la paupière et de l'essuyer non moins légèrement, après qu'on lui aura fait subir ce petit apprêt ».(1)

 

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Ruby-Keeler--Ziegfeld-girl--by-Alfred-Cheney-Johnston-1929.png

 

Les cils

 

« Beaucoup de femmes teignent leurs cils, soit parce que leurs cils sont blonds et par conséquent n'apportent aucun attrait au regard, soit parce qu'elles en ont peu, et qu'en fonçant la couleur, elles veulent donnent l'impression qu'ils sont épais.

Dans les deux cas, elles sont obligées de se servir de produits spéciaux, très adhérents et assez difficiles à employer.

Il faut se résigner à faire de nombreux essais, et à les faire prudemment avant de choisir une teinture pour les cils qui soit, à la fois, jolie et inoffensive. »(2)

 

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« Les cils de la paupière supérieure se brossent par-dessous. Ceux de la paupière inférieure par-dessus. La brosse doit être très fine et enduite d'un liquide légèrement tonique, pour maintenir les cils dans une position horizontale, ce qui les fait paraître plus beaux. »(3)

 

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Les sourcils

 

« Si on doit avoir des cils longs et fournis, il faut aussi posséder des sourcils fins et bien dessinés pour que la beauté de l'oeil ne laisse rien à désirer.

 

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Il n'est pas donné à tout le monde de montrer les « sourcils pareils à des arcs de triomphe » dont Flaubert orne sa Salammbô, mais tout le monde peut donner une forme agréable à ses sourcils, dût-on user du rasoir ou du pinceau.

 

Motion-Picture-Classic-1928-.jpg

 

Les gros sourcils broussailleux ne se voient guère chez les femmes ou chez les jeunes gens. Si la malchance veut qu'une jeune personne soit affligée de ces buissons de poils, qu'elle n'hésite pas ! Qu'elle en rase une partie, afin de ne garder que ce qui est nécessaire pour couper la ligne du front aux paupières supérieures, et même, si elle a le courage que donne à notre à notre sexe une coquetterie désespérée, qu'elle les fasse épiler, ce qui est radical encore et plus durable !

Si, au contraire, les sourcils sont rares et pâles, qu'elle les renforce d'un coup de crayon habilement passé sur toute leur longueur !

Et si, encore, ils sont assez épais, mais mal plantés et d'une forme incorrecte, qu'elle en ôte soit le haut, soit le bas, pour dessiner une ligne fine qui accompagne celle des yeux et donne au visage l'harmonie que leur mauvaise direction lui enlèverait.

Voici, me direz-vous, ô mes soeurs, des moyens bien violents ! Mais je n'en vois pas d'autres à employer pour rappeler à l'ordre des sourcils indisciplinés.

C'est que ces deux traits d'ombre sont utiles à l'expression du visage, ils l'adoucissent ou la durcissent bien aisément. »(2)

 

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Astuces

 

« Pour obtenir du brillant à l'oeil, on peut placer sur la partie saillante de l'angle interne une délicate pointe de rouge gras, mais c'est un détail qui demande à être exécuté avec infiniment de discrétion, car il est généralement réservé à la scène ».(1)

 

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« Je vous conseille plutôt cet artifice tout naturel et tout simple : exprimer une goutte de jus d'orange dans l'oeil ; quand le petit picotement a cessé, l'oeil s'est éclairci, bien qu'il ait conquis cette humidité qui lui donne tant de charme et de brillant.

 

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Voici un autre « truc » de maquillage qui a pour but d'atténuer un défaut, davantage que de donner un charme particulier à la physionomie : quand la racine du nez est un peu épaisse, on place de chaque côté, avant l'oeil, une petite touche de fard brun qui produit une ombre amincissante ».(1)

 

 

Photoplay---Gloria-Swanson-1921.jpg

 

 

Images :

Image 1 : Greta Garbo

Image 2 : Carole Lombard - 1928

Image 3 : Anna Q. Nilsson - Photoplay 1920

Image 4 : Louise Brooks

Image 5 :Kiki de Montparnasse - par Gwozdecki - 1920

Image 5 : The dream - Tamara de Lempicka - 1927

Image 6 : Sally O Neil - Motion Picture Classic - 1927

Image 7 : Mary Thurman - Photoplay 1921

Image 8 : Ruby Keeler, Ziegfeld girl, by Alfred Cheney Johnston 1929

Image 9 : Martha Mansfield - illustration de Rolf Armstrong - 1926

Image 10 : Mary Thurman - Photoplay 1921

Image 11 : Louise Brooks

Image 12 : Détail de publicité Helena Rubinstein -1928 

Image 13 : Motion Picture Classic 1928

Image 14 : Dorothy Gish

Image 15 : Gloria Swanson-1929- Motion Picture Classic - 1927

Image 16 : Alice Joyce - Motion Picture Classic - 1927

Image 17 : Louise Brooks- Motion Picture Classic 1926

Image 18 : Gloria Swanson - Photoplay - 1921

Image 19 : Publicité Melba - 1928

Image 20 : Clara Bow - Publicité Maybelline

 

Publicite-Melba---1928.jpg

 

Sources :

(1) De l'emploi du fard, par Monelle, juillet 1927

(2) Les fenêtres de l'âme, par Marguerite Moreno, 25 mars 1928

(3) Le maquillage, par le Dr Mestadier, 4 avril 1920

 

 

Clara-Bow---Publicite-Maybelline.jpg

 

 

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 22:52

 

photoplayDolores-Costello1927.jpg

 

Comme promis, voici la première partie des conseils de maquillage que j'ai trouvé en feuilletant des magazines des années 1920. Premiers pas dans le maquillage "moderne".

 

Jetta-Goudal---Photoplay-1927.jpg

 

«Le maquillage doit être suffisamment discret pour créer l'illusion de la vérité. 

 

Pour obtenir ce résultat, il faut :

1° Bien se connaître ;

2° Respecter la nature de sa physionomie pour l'intensifier dans le sens qui lui est propre.

3° Posséder ou acquérir le sens de la couleur, grâce auquel on évitera les coloriages intempestifs et choquants. Il s'agit de fondre les nuances avec suavité.

 

Le premier point à fixer est la recherche des tons convenant à notre peau, en composant toujours avec la réalité.

 

Couverture-de-Vogue---illustration-de-Benito-Eduar-copie-1.jpg

 

Si l'on a la peau très blanche on ne parviendra pas tout à fait à l'ocrer d'une manière authentique. Et si votre teint est naturellement mat, vous l'éclaircirez certainement par la crème et la poudre, mais jusqu'à un certain point seulement.

« Il s'agit d'abord d'unifier le teint, de faire disparaître les petites imperfections de la peau ». (2)

La crème sera blanc neige si le teint est très clair, et d'un blanc presque bis si la peau est mate.

« Une crème fine, teintée de rose pâle ou de rose thé, selon que l'on est blonde ou brune».(2)

 

Couverture-de-Vogue---illustration-de-Benito-Eduardo-Garcia.jpg

 

Il y a une limite à la transformation possible que le bon sens indique , et qu'il est sage de ne pas dépasser. Au lieu de vouloir ressembler à Mme Trois-Etoiles qui a un type tout à fait différent du vôtre, cherchez plutôt à tirer le meilleur parti de celui que la nature vous a donné.

 

Detail-de-publicite-Pompeian-Bloom-s-rouge----Her-col.jpg

 

Le maquillage des joues :

 

Une coquette avisée recherche d'abord quel est le rouge qui, posé sur son visage, y paraît le plus naturel, et elle opère la même sélection pour la poudre.

 

Une chose importante est d'harmoniser entre eux les différents produits.

La poudre correspond au ton du fard. On se gardera d'employer simultanément du rouge orangé pour les joues et du rouge pourpre pour les lèvres.

Si une note de rouge se retrouve dans la toilette, ou du rose violacé, il faudra alors « s'accommoder » dans le même ton, sous peine de créer un heurt de nuance.

 

Betty-Bronson---Motion-Picture-Classic-1927.jpg

 

Il y a un maquillage du matin et un maquillage pour le soir. Le premier, plus discret, le second plus accusé.

Mais la différence n'est pas seulement dans les valeurs, mais dans les produits eux-mêmes.

Ceux employés pour le jour tirent légèrement sur la mandarine ou le corail, en ce qui concerne les joues, ce qui fait plus naturel sur certaines peaux, alors que d'autres doivent rigoureusement s'en abstenir. Le rouge à lèvres est assez foncé.

Aux lumières, les tons mauves conviennent très bien à certaines femmes, surtout dans les poudres, tandis que le jour ils sont d'un effet funèbre, et le bâton pour les lèvres est plus lumineux, à moins que l'on ne préfère le rouge liquide, le plus adhérent de tous ».

 

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Pour Marguerite Moreno, le choix est plus tranché : « Bien des femmes ont l'idée saugrenue d'adopter des fards orangés. Nous sommes d'accord pour imiter « la joue froide d'un fruit », selon l'expression de Baudelaire, mais pour l'amour du ciel ! Que ce fruit ne soit pas la mandarine !

La pêche, la cerise, la fraise, un pourpre clair, un rose vif, soit, et toujours dans les tons de carmin qui évoquent, courant sous la peau, un sang jeune et sain, et non pas le souvenir d'une récente jaunisse ».(2)

 

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« C'est encore une question personnelle qui décide s'il y a lieu d'employer du rouge gras ou du rouge sec compact.

Je crois par expérience que l'on peut cumuler avec bonheur : une légère couche de rouge gras bien étalé, puis on poudre, puis on avive les pommettes d'une touche de la houpette plate chargée de fine poudre colorée – et l'on repoudre encore pour fondre et égaliser.

La poudre est l'estompe dont on se sert dans ce genre de miniature pour obtenir les « fondus » et les « dégradés ».

 

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Quel que soit le rouge choisi, la façon de le poser est le grand arcane du maquillage.

On le pose près des yeux, mais quelques femmes, pour atténuer le cerne qui creuse et vieillit la physionomie en mettent très légèrement à cet endroit.

« Le rouge nous rajeunit ou nous vieillit, selon que nous le posons haut ou bas sur nos joues.

C'est sous l'oeil qu'est sa vraie place. C'est là qu'il doit toujours être le plus vif, c'est de là qu'il doit partir en se dégradant jusqu'à la hauteur des narines. Le rouge, mis au milieu des joues, donne l'air d'une poupée mal peinte. Mis au bas, il ajoute dix ans à celle qui le dispose ainsi ».(2)

Le meilleur procédé est de prendre au bout du médium une petite quantité de rouge, de le poser à l'endroit qui devra être le plus vif, et de l'étaler en frottant dans un mouvement circulaire. Il est relativement facile d'obtenir dès ce moment le dégradé voulu, mais on peut reprendre les contours avec un linge fin ou la patte de lièvre pour adoucir l'arrêt qui ne devra jamais être brutal.

S'il y a lieu de revenir, on le fait toujours avec très peu de rouge, car il en est comme du sel dans la cuisine : il est aisé d'en remettre, mais difficile d'en retirer !

 

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Cela, c'est le maquillage élémentaire, celui qui consiste à donner aux joues le vermillon qui leur manque naturellement, à se remettre « deux sous de santé » comme disent les midinettes.

Mais il y a un maquillage plus savant qui, par la seule disposition du rouge, sait remodeler un visage. L'emplacement du fard ne doit pas être remis au hasard.

 

Il est entendu que toutes les femmes connaissent leur figure et ses imperfections. Il est entendu aussi qu'elles feront devant la glace de patients essais pour trouver « la manière » qui les enjolive le plus sûrement.

Une des meilleures façons de constater les résultats et les modifications, est de ne maquiller qu'une moitié du visage. On se rend vite compte par comparaison avec la partie nue s'il y a progrès ou si l'effet est plutôt nuisible.

 

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L'art de composer son visage comporte certaines règles logiques.

Sur un visage plat, le rouge est mis de côté. Sur un visage large, il est mis en avant. On évitera de le placer sur les pommettes si celles-ci sont déjà saillantes, mais plus bas et en arrière des joues.

De toutes façons, on ne doit pas rougir exclusivement les pommettes, ce qui ressemble au feu de la fièvre, mais faire rayonner le rouge autour.

Si les joues sont creuses, on mettre le rouge dans les creux. Une touche de rouge au menton allonge le visage.

Il vaut toujours mieux rougir délicatement le lobe des oreilles qui paraitraient décolorées par contraste, excepté si le visage est large, car cela contribuerait à l'élargir encore. » 

 

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Le maquillage des lèvres

 

« Il ne faut pas passer le bâton de raisin uniformément sur les lèvres dans le sens horizontal, ce qui fait une bouche « en coup de sabre », mais aviver seulement le milieu de la bouche en dessinant bien sur la lèvre supérieure l'angle nommé « l'arc de Cupidon », et en laissant les commissures intactes ; la bouche en paraît ainsi bien plus petite.

Pour les lèvres larges on se servira de rouge foncé, et pour les lèvres minces de rouge clair, en suivant bien les contours ». 

 

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Sources :

Cet article est essentiellement composé de l'article (1), et complété par des extraits de l'article (2).

  1. De l'emploi du fard, par Monelle – La Femme de France – 1927

  2. La joue en fleur, par Marguerite Moreno – La Femme de France - 1928

 

Images :

Image 1 : Dolores Costello - Photoplay -1927

Image 2 : Jetta Goudal - Photoplay-1927

Image 3 : Couverture de Vogue - illustration de Benito Eduardo Garcia -1926

Image 4 : Couverture de Vogue - illustration de Benito Eduardo Garcia -1929

Image 5 : Détail de publicité-Pompeian Bloom’s rouge – "Her color is her own" -1926

Image 6 : Betty Bronson - Motion Picture Classic-1927

Image 7 : Picture Play -1925

Image 8 : Doris Kenyon - Photoplay 1926

Image 9 : Mary Brian - Picture Play - 1926

Image 10 : Détail de publicité-Pompeian Bloom’s rouge – Perfectly Natural-1926

Image 11 : Détail de publicité-Procter & Gamble Co.’s Ivory Soap -1929

Image 12 : Betty Compson -Motion Picture Classic 1928

Image 13 : Joan Bennett -Picture Play - 1929

Image 14 : 1920s Lipstick, via Glamourdaze

Image 15 : Solange David, par Jacques-Henri Lartigue - 1929

Image 16 : Kiki de Montparnasse par Man Ray

Image 17 : Norma Talmadge

Image 18 : Constance Talmadg- Photoplay - 1923

Image 19 : Illustration de Benito Eduardo Garcia - Couverture de Vogue - 1925

Image 20 : Illustration de Benito Eduardo Garcia - Couverture de Vogue - 1926

Image 21 : Cosmopolitan - 1929

Image 22 : Illustration de Porter Woodruff - Couverture de Vogue - 1926

 

 

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2 avril 2012 1 02 /04 /avril /2012 23:11

 

 

 

 

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Après une longue période où il était mal vu, le maquillage est désormais synonyme de modernité, d'élégance et de raffinement. Le maquillage devient chic.

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En 1921, on lit dans Vogue qu'il est indispensable « pour toute femme bien élevée de maîtriser l'usage de la poudre, mais aussi du rouge ».

La célèbre aventurière Titaÿna n'en pense pas autremement : « une femme qui ne se maquille pas, au moins légèrement, montre son visage comme en robe de chambre et en pantoufles, elle se montre dans une tenue négligée. On a une impression peu agréable d'inachevé. Présentons notre visage habillé : le maquillage est une politesse ». *


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Toutes les femmes veulent se farder. « La jeune ouvrière, la petite-main, la dactylo ont toutes dans leur sac, le noir, le rouge, le bleu indispensables, à l'heure actuelle, toute femme qui respecte son visage … quitte d'ailleurs à en faire un nettoyage rapide avant de rentrer chez elles, car les parents n'ont pas encore admis ces renforcements de tons ». * 

 

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Cherchant à imiter les actrices de cinéma, les lectrices sont en quête de leurs secrets de beauté, et les magazines délivrent une foule de conseils.

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Les conseils donnés dans les revues féminines vous sembleront désuets, touchants. Ils s'adressent à des femmes qui font leurs premiers pas dans l'art du maquillage.


Les premiers essais sont timides, de peur de commettre une faute de goût. Le maquillage emprunte les gestes et le vocabulaire des peintres : le pinceau, le crayon, l'estompe, les fondus et les dégradés, la terre d'ombre, les couleurs.


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Dans les prochains articles, vous trouverez quelques conseils pratiques trouvés dans des magazines de l'époque. Le premier traitera du maquillage des joues et des lèvres, le second celui des yeux.

 

Avec ces lectures d'un autre âge, vous pourrez aborder un moment le maquillage avec un oeil neuf, celui d'une jeune femme des années vingt.


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Images :

Image 1 : Illustration de Benito Eduardo Garcia - Couverture de Vogue - 1927

Image 2 : Détail de publicité -Pond’s Cold Cream and Vanishing Cream – You skin needs different kinds of care at different times - 1920

Image 3 : Anna Pavlova

Image 4 : Détail de publicité - Pond’s Cold Cream and Vanishing Cream – For Thorough Cleansing a special cream - 1922

Image 5 : Détail de publicité - Pond’s Cold Cream and Vanishing Cream - 1920

Image 6 : Illustration de A. H. Fish -  1923

Image 7 : Illustration de A. H. Fish- 1920s


Sources :

*Titaÿna, dans La Femme de France, 1926

La beauté du siècle, collectif, 2000, Editions Assouline

La mode de années 1920 en images, par Charlotte Fiell et Emmanuelle Dirix, Editions Eyrolles, 2011

 

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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 10:55

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La fin des années 1920 assiste à un retour au naturel, pour le maquillage de la journée, ainsi qu'à l'apparition de la « femme fatale », avec un maquillage réservé au soir.

 

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Le maquillage est destiné à mettre en valeur un visage en bonne santé, propre et soigné dans des instituts dédiés à la beauté, comme ceux d'Helena Rubinstein.

Le jour, le maquillage se fait donc plus discret, embellissant tout juste une peau déjà belle naturellement.

Le bronzage est passé de mode, on revient à un teint plus pâle, légèrement rosé.

Un soupçon de rouge sur les joues et les lèvres, des sourcils épilés avec mesure.Le maquillage est plutôt réduit.

 

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Le soir par contre, tout est permis, le maquillage est plus sophistiqué.

Le khôl vient allonger les yeux vers les tempes, les cils et les sourcils sont noircis, et les fards, plus ou moins colorés et foncés, intensifient le regard.

Les lèvres sont bien dessinées avec un rouge lumineux.

 

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Images :

Image 1 : Laura La Plante - 1927

Image 2 : Marion Davies - 1928

Image 3 : Colour shart for brunettes - Gloria Swanson - Photoplay 1928

Image 4 : Colour shart for blondes - Marion Davies - Photoplay - 1929

Image 5 : Corinne Griffith - Photoplay - 1928

Image 6 :  Sue Carol - Motion Picture Classic - 1928

Image 7 : Vilma Banky dans The Awakening - 1928

Image 8 : Mary Nolan - 1928

Image 9 : Gloria Swanson - 1928

Image 10 : Greta Garbo dans Anna Karina - 1927

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 22:43

 

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Autour de 1925, le maquillage se fait moins discret, plus audacieux : les couleurs sont plus franches, le noir autour des yeux est plus prononcé, le fard à paupières s'assortit à la couleur des yeux, un rouge à lèvres plus vif et plus foncé. Le teint est éclatant de bonne santé, et le rouge monte aux joues.

Les femmes font du sport et apprécient le soleil sur leur visage. Le hâle devient à la mode.

A présent le maquillage est synonyme d'élégance et de sophistication.

 

 

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10-PicturePlay-Jetta-Goudal-Nov-24-sm.jpg

 

 

Images :

Image 1 : Greta Garbo - Screenland - 1927

Image 2 : Motion Picture Classic - 1927

Image 3 : Greta Nissen - Photoplay - 1925

Image 4 : Renée Adorée - Picture Play - 1925

Image 5 : Mae Murray - Picture Play - 1924

Image 6 : Motion Picture Classic - 1926

Image 7 : Renée Adorée - Photoplay - 1926

Image 8 : Motion Picture Classic - 1925

Image 9 : Marion Davies - par Rolf Armstrong - 1924

Image 10 : Aileen Pringle - Photoplay - 1925

Image 11 : Lois Wilson - Photoplay - 1924

Image 12 : Clara Bow - Motion Picture Classic - 1927

Image 13 : Jetta Goudal - Picture Play - 1924

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 19:19

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Avant les années vingt, la mode étant au teint pâle et maladif, les lèvres n'étaient pas maquillées et les sourcils non épilés. Seul le mascara venait assombrir le regard.

 

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Au début des années 1920, les femmes dans le vent adoptent un style nouveau et font leurs premiers pas dans l'art du maquillage, privilégiant toutefois une certaine discrétion de peur de paraître vulgaire.

 

Le teint reste pâle, mais les fards apportent un air de fraîcheur et de jeunesse. Les pommettes sont rosées, et la bouche prend une jolie forme de coeur.

Quant aux yeux, ils sont soulignés de khôl et de mascara noir, et les paupières sont légèrement colorées, surmontées de sourcils finement dessinés.

 

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Images :

Image 1 : Lady of the roaring 20s - Half doll

Image 2 : Publicité Fairy soap - 1920

Image 3 : Couverture de Motion Picture Classic  - 1923

Image 4 : Marion Davies - 1920

Image 5 : Couverture American - 1923

Image 6 : Lillian Gish - Couverture de Motion Picture Classic - 1921

Image 7 : Corinne Griffith - Couverture de Motion Picture Classic - 1921

Image 8 :Mary Pickford - Couverture de Photoplay - 1920

Image 9 : Gloria Swanson - 1921

Image 10 : Couverture de Picture Play - 1924

Image 11 : Couverture de Motion Picture Classic - 1924

Image 12 : Half doll - Woman of the roaring 20s


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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:22

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Dans les années 1920 pour certains, le maquillage est très proche du vice. Mensonge, dissimulation, malhonnêteté, impureté, duplicité, ruse, débauche … tels sont les mots adoptés par ces critiques véhéments des femmes qui osent se farder.

Remarquons toutefois que la levée de boucliers est essentiellement celle des hommes, craignant sans doute là une émancipation trop prononcée des femmes de leur entourage, épouses, filles, soeurs.

Le véritable sacrilège n'est-il pas que les femmes se montrent, se distinguent, décident de ce qu'elles font de leur corps ? Elles manquent à leur devoir de rester discrète, de se faire petite et invisible, dans l'ombre de l'homme et à l'attente de ses désirs et de ses besoins.

 

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« Charleston, shimmy, fox-trot, one-stop, tango, rumba, biguine, pasodoble, valse : avec ces danses importées d'Amérique la tradition de la danse contrôlée, désincarnée, impliquant une rigoureuse maîtrise de soi est battue en brèche … Il n'est pas rare de voir des jeunes femmes s'enivrer avec des cocktails à la mode, rire trop fort, sangloter en public, offrant un spectacle jugé obscène et scandaleux ». (…) Pour les antiféministes, « la corruption des moeurs est le résultat de l'égalité des sexes ». (1)

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« La question du maquillage cache un des plus grands problèmes sociaux de l'heure présente, parce qu'on sent confusément qu'elle est soeur de ces questions-frontières, qui séparent les générations et les classes : une jeune fille peut-elle fumer ? Une jeune fille peut-elle flirter, danser le fox-trott et porter les cheveux à la garçonne ? 

Je me permets d'affirmer aux jeunes filles, aux amantes et aux épouses, qu'elles ne doivent pas, qu'elles ne peuvent pas se farder … Au surplus, le lyrisme des orages et les crescendos de la fièvre transposent autrement nos visages !

Que la jeune femme se demande, devant sa glace, avec anxiété : « vais-je encore me maquiller ? » Ah ! Que la glace lui renvoie en cet instant une image d'elle, accablée, flétrie, pour qu'elle prenne peur de ce qu'elle est devenue … Le fard vulgarise l'expression, le fard fane les visages les plus juvéniles.

Il nous apparaît que le fard, ainsi d'ailleurs que la danse, les cigarettes d'Orient, les petites aventures et les séductions médiocres, est incompatible avec la Pureté … oui, la Pureté avec une majuscule …

Le maquillage, malgré les apparences, n'est pas encore entré dans nos moeurs. Pour s'en convaincre, il suffit de regarder autour de soi : le père en interdit l'emploi à sa fille ; le mari souvent à son épouse. Le maquillage rencontre sur son passage les rires et les huées.

Les politiciennes en herbe crieront : liberté, émancipation de la femme … nous leur répondrons par cette phrase d'une femme, l'écrivain Marcelle Tinayre : « La femme, je la veux appuyée au bras de l'époux, penchée sur le berceau de l'enfant, agenouillée devant Dieu ».

Ce rêve-là, d'un foyer sain, d'un foyer pur, d'un mari confiant, d'une famille, c'est le rêve de la plupart des femmes. »(2)

 

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« Toutes les innovations, actuellement, ne sont point également délectables. Il est des erreurs aimables, des fautes parfumées qui n'en sont pas moins regrettables.

Je trouve que la coquetterie s'égare : elle quitte son mystère essentiel et s'affiche trop ouvertement. Un secret ouaté lui convenait si parfaitement et quelque duplicité aussi.

Le fin du fin, n'est-ce pas de surprendre, d'étonner, de conquérir, mais sans que rien ne laisse soupçonner l'artifice employé, la ruse choisie ? Or les femmes d'aujourd'hui ne dissimulent plus le savant et délicat travail de leur coquetterie. La coquetterie n'est plus secrète, elle s'étale, elle envahit et c'est ce qui est navrant – et maladroit.

Les femmes – on le dirait – s'efforcent de perdre leur grâce inquiète et leur mystère profond.

Rien ne nous est épargné de ces révélations : féminisme, camaraderie, cigarettes, sports virils, politique et spéculation, droit de vote et diplômes, autant de déchéances sentimentales.

L'idole descend de son autel. La statue choit de son piédestal. »(3)

 

Sans commentaire …

 

 

Sources :

(1)« Les Garçonnes, Modes et fantasmes des Années Folles, par Christine Bard, Ed. Flammarion, 1998

(2)Raymond Millet, dans « La Femme de France », 1926

(3)Pierre de Trévières, dans « La Femme de France », 1923

 

Images :

Image 1 et 3 : La Femme de France, 1923

Image 4 : Publicité Cellucotton - 1924

 

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 23:27

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Naissance d'une femme moderne : la garçonne

 

L'essor du maquillage dans les années vingt accompagne une profonde transformation de la vie des femmes.

Elles s'émancipent et s'ouvrent à des mondes jusque-là réservés aux hommes : travail, politique, études, sports.

Elles souhaitent vivre et savourer leur liberté nouvelle.

 

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Les femmes ont montré pendant la grande guerre qu'elles pouvaient être autonomes et indépendantes, travailler.

Etre capables de vivre malgré l'absence des hommes, père, mari, frère, sans qu'ils leur dictent leur conduite ni pourvoient à leurs besoins, cantonnées dans leur foyer à leurs rôles de mère et d'épouse.

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Après la guerre, les femmes veulent travailler, s'amuser, danser, participer au monde politique, obtenir des diplômes.

Les femmes veulent prendre soin d'elles, faire du sport. Se montrer, s'affirmer, libérer leur corps des carcans de robes longues et de corsets. Porter des robes et des jupes plus courtes, ou des pantalons.

Elles mettent en valeur leur visage en coupant leurs cheveux et en se maquillant.

 

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Les années vingt assistent à la naissance d'une nouvelle femme : la « garçonne ».

La mode de la garçonne, dont Coco Chanel est un des meilleurs exemples, symbolise l'émancipation et l'indépendance de la femme. Une femme qui souhaite décider elle-même de sa vie et de son corps. 

 

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« La femme se rebelle contre une beauté décidée par l'homme et détermine elle-même les attributs de sa beauté »(2). Avant le XXeme siècle, « l'homme codifie les canons » de la beauté féminine. « Il a encensé les belles, mais aussi il les a enfermées dans des carcans et des prisons » (3)

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Loin de se masculiniser, comme certains leur reprochent, les femmes inventent une nouvelle féminité, elles vivent et montrent leur beauté comme elles l'entendent.

 

« L'une des conquêtes du féminisme est le droit des femmes à défendre leur beauté »(1)

 

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« Menez une vie d'homme, mais restez femme ». Cette phrase écrite en 1938 dans Confidences illustre parfaitement cette tendance.

 

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Le maquillage « qui se voit » est une habitude toute nouvelle chez « madame tout le monde ».

Au siècle précédent et jusqu'au début du XXeme siècle, le maquillage était considéré comme vulgaire. Il était en quelque sorte réservé au milieu du théâtre ou aux filles délurées et prostituées.

 

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Grâce au succès croissant des films hollywoodiens, cette vision du maquillage va peu à peu se modifier.

Les visages surdimensionnés à l'écran montrent un maquillage et un teint parfaits : « les couleurs se fondent, la peau se fait paysage, les yeux s'agrandissent à l'infini»(4). 

 

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Les jeunes femmes, qui raffolent de ce nouveau loisir, imitent « l'actrice à l'écran en adoptant ses gestes, ses postures, ses manières de parler, de marcher, et surtout de se maquiller »(5). 

Les actrices deviennent des icônes que l'on imite. Les maquilleurs du cinéma, des pionniers du maquillage. 

 

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«Le cinéma a renouvelé les modèles d'apparence, tout en s'inspirant des tendances de son temps. Il aiguise les critères de beauté existants, projetant ses silhouettes en « messagères de beauté »»(4).

 

Josephine Baker et Gloria Swanson

 

La photographie, la peinture, l'illustration de mode, opèrent également une grande influence sur les tendances du maquillage et de la coiffure dans les années 1920. 

 

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« L'image graphique et décorative qu'ils renvoient des femmes, corps, robes et visages exprimés par des aplats de couleurs, coiffures à l'apparence de métal ou de plastique, continueront d'influencer le style du maquillage et de la coiffure dans les décennies suivantes »(6).

 

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Images :

 

Image 1 : “Drink to Me Only With Thine Eyes” par F. Earl Christy

Image 2 : Jeunes femmes au café (auteur ?)

Image 3 : Jeune femme dansant le Charleston ; à droite : Joan Crawford

Image 4 : Couverture de l'"American Magazine"

Image 5 : Gabrielle "Coco" Chanel, 1929 et 1920

Image 6 : Vera Steadman (Arcade Card Movie)

Image 7 : Détail de publcité Palmolive - 1921 

Image 8 : Edward Steichen-Model Wearing Velvet Cloche by Reboux- 1925

Image 9 : Flapper (auteur ?)

Image 10 : Our Dancing Daughters, 1928

Image 11 : Louise Brooks et Clara Bow

Image 12 : Ginger Rogers et Alice White

Image 13 : Josephine Baker et Gloria Swanson

Image 14 : Autoportrait par Tamara de Lempicka, 1925

Image 15 : Couvertures de Vogue

Image 16 : Illustration de mode

Image 17 : Détail de publicité "Scott tissue"

 

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Sources :

 

(1) De l'emploi du fard, par Monelle, dans « La Femme de France », 17 juillet 1927

(2) « Le pouvoir de séduire », par Jean-Claude Hagège, 2003, Editions Odile Jacob

(3) « La beauté pour quoi faire ? », par C.Fouquet et Y. Kubichler, Temps Actuel, 1982

(4) « Histoires de la beauté », par Georges Vigarello, Editions du Seuil, 2004

(5) « Femmes claires, hommes foncés : les racines oubliées du colorisme », par Peter Frost

(6) « Art Deco, La mode », de Suzanne Lussier, Editions Herscher, 2003

 

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