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Les blogs 2016 qui inspirent les femmes actives
20 novembre 2016 7 20 /11 /novembre /2016 16:27

 

 

Tailleur en velours de creed porté avec une toque en breitschwanz de Rose Descat et manchon assorti de Revillon (photographie Horst).

 

 

J'ai choisi aujourd'hui pour vous des extraits un article de Vogue du mois de novembre 1935 présentant par une série d'illustrations toutes les grandes tendances de la mode de l'époque.

 

L'auteur commence par quelques réflexions sur la mode et l'application qu'en font les femmes qui la portent, faisant un parallèle amusant avec les sciences.

 

 

« Il y a la science pure et la science appliquée. Il y a de même la mode pure et la mode appliquée. La mode pure est une agréable abstraction proposée par les couturiers au jour des premières présentations. Les chroniqueuses de mode s'efforcent aussitôt d'en construire l'équation et de la réduire en théorème pour l'avenir.

« La mode appliquée, c'est votre choix, Madame. Vous laissez la science pure – c'est-à-dire la mode – au silence des chercheurs dans les laboratoires – c'est-à-dire les ateliers. Ce qui vous intéresse, c'est ce qui vous va, c'est ce qui vous exprimera, vous, au mieux, dans telle occasion donnée. Sitôt la rentrée, vous venez faire votre choix chez votre ou vos couturiers favoris. Votre commande, c'est une collaboration, parce que la sélection de votre goût élimine, discrimine, néglige ou porte aux nues, telle ou telle des créations offertes. Le créateur proposait, vous disposez.

« La mode portée, la mode vivante se dessine alors. Certaines tentatives tombent, des étrangetés s'adoucissent, d'autres au contraires sont adoptées, surprennent, puis deviennent, sous le parrainage du prestige et du goût, l'élément même de la mode. Il n'y a donc pas qu'un tri, il y a entente, il y a encouragement à poursuivre une direction parfois seulement ébauchée. »

 

 

« On prouve le mouvement en marchant et la mode en la portant. Quand vous la portez, un goût inné vous fait choisir le juste accessoire, l'exacte couleur des gants et le chapeau qui fait une toilette. »

 

 

Demi-chapeau Rebours. D'une ligne très élégante, cette toque en velours noir est en forme de visière surmontée d'un drapé en hauteur. Gilet en velours, plat devant et bordé de chaque côté d'un volant très fourni. Bracelet en or de Boucheron (photographie Horst).

 

 

 

ENSEMBLES DE SPORT : "variés, gais et confortables"

 

« Pour les costumes de sport, chaque femme choisit sa tenue en combinant le confort pratique et la fantaisie. »

 

A gauche : Tailleur Mainbocher à jaquette droite, cintrée, sans ceinture et bien boutonnée, quadrillée dans un ton bourgogne foncé, la jupe étant unie. A droite : Assemblées en coloris raffinés, une jupe marron, une collerette verte aigue-marine, et une écharpe rose.

 

 

A gauche : Manteau de Lelong mordoré, coupé largement, manches raglan. Une ceinture de daim marque la taille. Au milieu : Du gros pied-de-poule jaune et marron compose ce costume Lanvin. La cape avec capuchon est parfaite pour l'activité matinale. A droite : Tailleur Worth. La jupe-culotte pour les sports actifs.

 

Ensemble de sport en jersey gauffré marron. Jaquette trois-quart.

 

 

 

LE MATIN A PARIS

 

A gauche : Deux-pièces de Rochas en lainage noir, fermé de petites clés blanches. Sur les côtés un dessin de soutache blanche trace la silhouette d'une ferrure de serrure ancienne. A droite : Manteau Maggy Rouff de drap noir garni de brandebourgs également en astrakan.

 

 

 

A gauche : Costume noir de Lelong garni de brandebourgs d'astrakan dessinant des barres horizontales. Au milieu : Modèle de Piguet, plus habillé, se compose d'une jaquette droite, cloquée de satin noir, vague dans le dos, sur une robe de lainage. C'est le contraste entre le tissu lisse et le tissu cloqué, entre mat et brillant qui fait le raffinement de cet ensemble aux lignes simples. A droite : Tailleur noir de Lanvin à la jaquette de forme un peu sac. Fourrure au col haut, aux poches et aux pattes d'épaule qui donnent une allure très nette.

 

 

Un autre modèle de Lanvin, plus doux. Le devant et les poches sont bordés d'astrakan noir dans une ligne sinueuse.

 

 

 

LES ELEGANCES DE L'APRES-MIDI

 

« Elles seront très habillées l'après-midi, nos élégantes, mais elles le seront avec une grande diversité. Telle préfère par-dessus tout la sobriété des lignes et des matières, laissant au contraste des tissus le soin de la défendre de la monotonie. Par contre, telle ose d'être élégante avec certain fracas de somptuosité. »

 

A gauche : Ensemble de Molyneux. La cape de lainage noir est doublée de satin gaufré noir. Un oiseau noir s'est posé sur son chapeau avec les ailes encore ouvertes. A droite : Cape de Lelong en astrakan. Elle est entièrement faite de bandes d'astrakan séparées par des biais de satin noir, ce qui lui donne une grande souplesse en même temps qu'un dessin discret.

 

A gauche : Ensemble de Schiaparelli composé d'une robe d'ottoman noir, complétée d'une plaquette de taffetas lamé rayé bleu-vert-rouge-or, à manches exubérantes. Sur le chapeau deux paradis enflammés la prolongent bien haut. A droite : Manteau de Schiaparelli que du renard argenté alourdit sur l'écharpe, sur la crinière de son casque à la romaine et même sur les gants. .

 

A gauche : Ensemble de Molyneux en velours marron doré, manteau vague et court, manchon et chapeau de martre, gros chrysanthème de taffetas au décolleté. Au milieu : Manteau noir de Paquin sur lequel des renards argentés sont posés de façon nouvelle, projetant en avant à hauteur des genoux. A droite : Tailleur « Ritz » de Rochas, élégant et jeune. Il est en drap beige et noir et orné de renards argentés admirablement placés aux épaules. Quand on ouvre la jaquette, on aperçoit la blouse-chemisier en georgette beige plissée.

 

 

 

LES PETITS ET GRANDS SOIRS

 

« Les robes qui se portent entre la nuit et le jour, ces robes pour le cinéma et les cocktails sont longues, jusqu'aux pieds et comportent des manches. »
 

 

A gauche : Robe de Mainbocher, en velours de laine aubergine-grisâtre, complétée d'une cape ornée de singe teint. Au milieu :Robe smoking en drap blanc de Paquin. Comporte une petite jaquette à basque. Gros nœud de velours noir. A droite : Robe noire de Schiaparelli qui laisse voir d'étroits pantalons bleus.

 

 

« Petits soirs et dîners permettent à l'originalité de s'exprimer, l'heure ni la tenue n'étant cérémonieuses. »

A gauche : Une robe de Piguet, toute noire, un pan drapé par devant retenu à la taille dans une ceinture de lamé d'or. A droite : Robe smoking. Le modèle « Lys rouge » de Paquin. La jaquette est décorée de quatre boutons, la robe longue est en lamé de couleur et les revers passent sur la jaquette.

 

 

« D'autres robes de dîner hésitent entre le froncé et le drapé ou plutôt obtiennent des effets de drapé par des fronces joliment disposées. »

 

A gauche : Robe de Patou en velours noir, au décolleté carré. Au milieu : Modèle de Patou très étroit jusqu'au genou, puis qui va s'épanouissant dans le bas comme dans le haut : de grands pétales du tissu couvrent les épaules. A droite : Modèle de Lanvin souple et vague, bleu, avec de longues manches et un effet de capuchon rouge-bourgogne. Ceinture drapée laissant échapper un pan par devant.

 

 

 

BELLES LIGNES, BEAUX TISSUS

 

« Le manteau du soir est d'une grande importance et chaque fois fort caractéristique des tendances de la mode. Pour protéger la robe fragilement drapée, pour la dérober au froid et aux regards, ils doit l'envelopper parfaitement.

« Cette allure défensive est partout fort frappante : des manteaux sont taillés dans du drap d'officier, matière d'une solidité incomparable ; des capes tombent, en tissu ou en fourrure sans aucun ornement qui accrocherait l'oeil ou couperait la ligne. »

 

«Cet hiver, le plus souvent, il tombe aux pieds, qu'il soit cape ou manteau vrai. Mais le manteau plus court a aussi son utilité, surtout pour couvrir une robe de petit soir. »

 

 

A gauche : Manteau de Schiaparelli exécuté en velours bleu avec des manches bouffantes. Au milieu : Cape de Molyneux d'une simplicité monacale quant aux lignes, et dont le tissu, de velours brun-rouge doublé de lamé d'or en est somptueux. A droite : Manteau de Schiaparelli en drap militaire rouge.

 

 

 

« Quand on choisit une grande robe, la ligne du décolleté est un des points les plus importants, pour mettre en valeur avec une emphase dramatique la beauté du visage. Voici trois robes, et surtout trois décolletés :

 

A gauche : Modèle de Worth. Décolleté pointe en avant ; la nudité des épaules est accentuée par contraste par des sortes de demi-manches sur le bras. Au milieu : Robe Maggy Rouff à la ligne botticellienne, en lamé pastel découvrant largement les épaules. A droite : Robe de Jodelle en épais satin marron dont le dos paraît entièrement nu quand on enlève l'écharpe de même tissu qui se pose sur les épaules. Un rattrapé de tissu forme un très joli drapé au bas de la jupe dans le dos.

 

 

A gauche : Robe de Molyneux (une des plus typiques de son style). En velours bleu elle suit une ligne étroite et presque collante grâce à des fronces sur le côté. Dans les cheveux une aigrette jaillit d'une coque de ruban de velours bleu. A droite : Robe de Piguet, qui s'inspire de la ligne grecque dans un sentiment moderne. Un étonnant pan part du bout de la jupe et revient se draper sur le corsage, comme si la robe deux fois trop longue se repliait sur elle-même ; ce modèle est en satin rose pâle.

 

A gauche : Robe de Maggy Rouff, faite de deux pans de velours qui se croisent, dans des tons qui rappellent ceux des vitraux. A droite : Robe de Heim à manches longues, alourdie d'un pan doublé d'un ton de bleu plus clair que le reste. Ce pan, retenu à la taille, se prête à des transformations à vue. Il peut devenir écharpe ou étole et venir couvrir les épaules, ou tomber d'une ligne simple sur la jupe.

 

A gauche : Robe de Mainbocher en taffetas noir cloqué, qui dessine un pouf froncé dans le dos avant de s'achever en traîne. A droite : Robe grise de Schiaparelli qu'une tombante et souple écharpe jaune vient envelopper. Les manches longues sont d'allure un peu moyenâgeuse et la résille dorée accentue le caractère médiéval.

 

Robe de Jodelle en velours noir à grandes manches serrées au poignet. Le décolleté est adouci par un drapé de faille verte rayée.

 

 

 

CHAPEAUX

 

« Les nouveaux chapeaux ! Ils ont beau paraître extraordinaires à des yeux déshabitués de Paris, ils ont été reçus, les plus fous, les plus extravagants, par des cris d'admiration. Ils haussent la tête, comme il convient à son importance, de plumets ou de nœuds, ou laissent la chevelure, tout à coup libre derrière, défier le ciel."

 

Bonnet Maria Guy aigu en surah blanc qui montre très haut, serré par un nœud de velours rubis foncé.

 

Bonnet Maria Guy de caracul noir dégageant le front, la voilette tombe droit devant sur le visage.

 

Pour accompagner ce chapeau Talbot minuscule de feutre, les cheveux sont enserrés d'une fine résille, également de feutre noir, et le visage est caché sous une voilette faite des mêmes légers fils.

 

Talbot. Béret Renaissance, à la visière très large, projetant sur l'oeil.

 

Rose Descat. Effet de visière carrée.

 

Chapeau à bord Rose Descat, relevé d'un côté. Tout le tour est martelé et gaufré comme par les empreintes digitales d'un potier sur l'argile.

 

 

 

Petit bonnet Rose Descat de breitschwanz noir bordé d'antilope, qu'une voilette un peu raide agrémente de deux coques (photographie Pottier).

 

 

 

Source : Vogue Paris, novembre 1935 via Gallica

 

 

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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 19:08

L-art-du-maquillage.png

L-art-du-maquillage---Vogue-1934.jpg

 

Ce "Code des fards" est extrait d'un article publié dans Vogue en juillet 1934, illustré de superbes dessins. Ces conseils désuets ne sont pourtant pas si éloignés de la mode actuelle du maquillage, et pourront éventuellement vous inspirer pour une soirée dans le style années trente. A la suite de cet extrait, quelques publicités qui ont leur charme ...

 

"Ce n'est pas devant l'étalage du pâtisiier que les femmes, aujourd'hui, ouvrent des yeux gourmands, c'est devant les Instituts de Beauté, parfumeurs, coiffeurs, étalent leurs poudres et leurs fards. Ces bâtons de rouge aux teintes capiteuses, ces fards gras semblables à la chair des fruits exotiques, ces fards secs, évocateurs des grâces du pastel, ces mauves, verts, azurs argentés ou dorés qui font d'une paupière l'aile d'un papillon, ces poudres couleur de rose thé ... "On en mangerait, dit l'une qui est au régime et meurt de faim". "Je voudrais posséder tous ces fards, m'amuser chaque jour à des teintes nouvelles".

C'est bien là le danger d'une gamme si riche. C'est pourquoi le maquillage, pour la femme moderne est devenu un art, avec tout ce que ce mot comporte d'intuition,de subtilité, de contrainte aussi, chaque femme doit apprendre à choisir ce qui lui sied le mieux, parmi tant de nuances tentantes, et s'y limiter, mais non point s'enfermer dans une routine, la mode des fards varie comme celle des robes.

Le maquillage évolue, aujourd'hui, vers plus de discrétion. Les produits tâchent de se rapprocher le plus possible des coloris naturels du teint, des joues, des lèvres, des yeux, ils s'en rapprochent, et en même temps les rehaussent.

 

Posez-vous d'abord cette question : à quelle famille de peaux est-ce que j'appartiens ? Par son coloris, mon teint fait-il partie du groupe des blancs-roses ? Ou dois-je me classer dans l'ivoire et rouge-jaune ? La femme du premier type choisira un rose franc, un rouge qu'anime une pointe de bleu. Celle du second type a la gamme des ocres et rouge-mandarine.

 

Voici quelques indications qui vous permettront d'adopter le maquillage le plus seyant d'après votre teint, vos cheveux, vos yeux :

 

Le-code-des-fards---Vogue-1934-1.jpg

 

 

Pour les cheveux noirs et les yeux bleus.

Celle-ci est tout en charme. Ses cheveux sont de jais, ses yeux limpides et son teint clair, d'une qualité très délicate et fine. Il lui faudra choisir un maquillage tirant sur le rouge-violet et non pas sur le rouge-jaune. Elle appartient à la famille des blancs-roses, malgré la teinte de ses cheveux. Cest pourquoi le fond de teint est la base du choix des fards.

Le teint. Clair et mat.

Les joues. Un rouge tirant sur le violet de teinte moyenne et un fard sec.

Les lèvres. Rouge-violet, riche en couleur profonde qui devrait rejoindre la valeur du foncé des cheveux, le reste de la tonalité du visage devant rester doux et clair.

Les paupières et les cils. Un gras d'un joli mauve qui accentuera la teinte bleu-violet des yeux parce qu'il est combiné avec le bleu-noir des cils.

Une toute autre harmonie, un tout autre accent que la blonde et la rousse. L'accent est donné, chez elle, par le contraste entre la peau et les cheveux, ellle est, de toutes les femmes, celle qui supporte le mieux la presque totale absence de rouge sur les joues. Mais elle doit, dans ce cas, accentuer le maquillage des lèvres et des yeux.

 

La blonde au teint clair, yeux bleus.

Celle-ci est la belle rose de France épanouie. Tout doit être transparent, léger, lumineux, elle ne doit pas paraître plus fardée que les femmes peintes par Lawrence.

Le teint. Clair et mat.

Les joues. D'in rose-rose, qu'une romantique appellerait "palpitation".

Les lèvres. Rouge cerise.

Les paupières. Vert argenté pour les yeux gris-bleu, ou bleu pour les yeux bleus.

 

Le-code-des-fards---Vogue-1934-2.jpg

 

Pour la rousse aux yeux verts.

Elle est toute transparence et fraîcheur. Elle évoque ces fleurs à longue tige, aux pétales translucides et rosés, qu'on cueille au bord de l'eau. D'une chose naturellement rare, exquise, l'art aide à faire une beauté parfaite.

Le teint. Clair et transparent. Mettre un fond de teint rose très pâle mélangé à une crème nacrée. La poudre est rose.

Les joues. Le rouge est d'une teinte rose orangé. Après la poudre, renforcer l'éclat du teint en mettant sur les pommettes un rouge sec un peu plus jaune que le rouge gras. Il faut que le résultat soit un rose tirant sur le jaune semblable à celui de certaines roses safranées.

Les lèvres. Rouge mandarine ou rosé clair.

Les paupières. Poudre verte pailletée d'or. N'oubliez que la meilleure façon d'étendre l'ombre à paupières pour agrandir les yeux est de la mettre dans le coin extérieur en l'allongeant vers les tempes.

Les cils. Vert-noir.

 

Pour les cheveux châtains et les yeux marrons.

Celle-ci évoque une grappe dorée de raisin muscat.

Le teint. Fond de teint soleil, donné, soit par un ton bruni par le soleil, soit par des produits spéciaux. Parmi ceux-ci le liquide permet, en ajoutant plus ou moins de la lotion ordianire, d'obtenir le ton voulu. Il s'étend avec un peu d'ouate.

Les joues. Rose tirant légèrement sur le haune, mais si peu ...

Les lèvres. Rouge un peu jaune.

Les paupières. Un brun d'un ton chaud de pain grillé. Mettre un soupçon de bleu au coin de la paupière près de l'oeil pour éclaircir et donner un très léger accent clair.

 

Pour la blonde au teint doré.

La blonde au teint doré doit être capiteuse et tentante comme un abricot mûr qui brille entre les doigts. Cette comparaison vous choque-t-elle ? Trop de gourmandise, dites-vous ? Vous n'avez pas besoin de le dire à tout le monde, que ce soit un secret entre votre miroir et vous. Et, plaisez, coquette, comme par hasard.

Fond de teint. Gras. Choisissez une crème légère, adhérente, qui ne bouche pas les pores, tient à l'eau, à la chaleur, et ne déteint pas.

Poudre. Le même ton que le fond de teint, mais plus clair. Aux pommettes, une poudre de teint plus soutenue rehausse l'éclat du fard des joues et avive le teint.

Les joues. Fardées d'un rouge tirant sur le jaune. Employez plutôt un rouge gras pour ne pas avoir à en remettre.

Les lèvres. Le rouge à lèvres est du même ton que celui des joues en plus intense.

Les paupières et les cils. Yeux bleus, un gras bleu-gris, pailleté d'argent, et des cils bleu-noir. Si les yeux sont bruns, un brun chaud, cils noirs.

 

Quel que soit votre rouge habituel vous devez, lorsqu'un détail de votre toilette près de votre visage est rouge-jaune, y assortir vos lèvres et vos joues. Ayez donc toujours chez vous du rouge-jaune.

De même si vous aimez les ongles de teinte vive, le vernis doit être du même ton que le rouge de vos lèvres.

N'oubliez pas qu'une robe rouge sombre, violette, ou brune, fera pâlir votre maquillage, intensifiez-le en conséquence. Mais si vous êtes vêtue de rose, de vert pâle, vous semblerez avoir le teint plus vif que d'habitude, que vos joues soient donc à peine teintées.

 

 

Rouge-Anegelus-Louis-Philippe-1934.png

 

Pepsodent-1934.png

 

Lotion-faciale-scherk-1934.png

 

Dentifrice-Ispa-1934.png

 

Parfums-Weil-1934-Eau-de-Cologne.png

 

Lingerie-Le-Gant-1934.png

 

Corsets-gaines-Glaser-1934.png

 

Jacqueline-Laugier.png

 

Source texte et images : Vogue, juillet 1934 (gallica.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France)

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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 13:14

 

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SCANDALE-GAINE-LINGERIE-DE-1937-.png

 

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23 août 2014 6 23 /08 /août /2014 15:23

 

Vogue-ete-1938---Hermes.jpg

Eté 1938. Hermès

 

Vogue-ete-1933.jpg

Eté 1933

 

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Vogue---ete-1936-1-copie-1.pngEté 1936


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Eté 1935

Elizabeth Arden. Tout ce qu'il faut pour la plage y compris le maillot de bain, tient dans ce sac de toile imperméable : porte-monnaie, cigarettes, mouchoir, peigne, etc... et lunettes de soleil. Pour avoir l'air hâlé les premiers jours (ou pour les raccords de ton) le Vlva Film est une crème bronzée admirable. Pour brunir on emploiera l'idéal Sun Tan Oil, huile excellente. Si on craint le soleil on emportera une crème contre les brûlures.  Pour se maquiller et se démaquiller rien ne manque, depuis les cleaning tissues jusqu'au rouge pour les joues "Sun Tan", tirant sur l'orange, les rouges à lèvres capucine ou chariot de couleur chaude, et enfin la poudre "Camée".

 

 

Source : Vogue (bnf.gallica.net)

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 22:30

 

Nous sommes toujours sur les plages des années 1930. Tout un éventail de tenues viennent compléter les nouveaux costumes de bain.

 

Au sortir de l'eau, on porte le classique peignoir ou une cape en éponge.

Ensuite, la tenue pour la plage ou pour la soirée est le plus souvent le "pyjama de plage" ou une "robe-pyjama", dont les poches accueillent accessoires de beauté, cigarettes et briquet.

 

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Eté 1929. Costume de bain Au Grand Frédéric. Pyjama Irande. Pantalon et veste Schiaparelli.

 

Vogue-ete-1932---Madeleine-de-Rauch.png Eté 1932. Peignoir et robe-pyjama Madeleine de Rauch.

 

En alternative du "pyjama", c'est un ensemble recouvrant le maillot. En haut : un manteau court, avec ou sans manches, qui peut être chic, de style tailleur, ou plus simple, à la coupe sortive.

 

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Eté 1932. Manteau Hermès.

 

Vogue-ete-1933---Hermes.png

Eté 1933. Hermès. Maillot blanc à côtes plates formant une seule pièce avec la culotte.

Manteau trois-quarts en tissu de laine blanc, boutons de métal.

 

Pour le bas : une robe-maillot, jupe ou robe enroulée autour du corps, ou une "jupe-pyjama", sorte de jupe-culotte.

 

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Eté 1932. Mainbocher : Sur le maillot, une jupe enroulée ample et un petit boléro ajusté, en toile blanche à pois rouges.

 

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Eté 1932. Robe de plage jaunde d'or Jane Regny, s'enroule comme une jupe-portefeuille et se boutonne dans le dos. Jupe enroulée bleu-marineHélène Yrande, ceinture de cuir blanc.

 

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Eté 1932. Hélène Yrande.

 

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Eté 1932. Vera Borea.

 

 

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Eté 1934. Heim. "Voici une idée toute nouvelle et des plus seyantes : le pagne pour la plage. Plus besoin, pour les femmes très féminines, d'avoir l'air d'un garçon manqué. Heim s'est heureusement inspiré des costumes des Iles du Pacifique pour ce pareo que l'on enroule autour des hanches. Il est complété d'un soutien-gorge fait également dans une toile blanche imprimée noir. Une cordelière brique le retient sur les épaules."

 

Source : Vogue. (gallica.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France)

 

 

 

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 10:58

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  Eté 1936

 

Jusqu'au début du XXeme siècle, le costume de bain laissait peu entrevoir le corps des femmes, montrant à peine leurs jambes.

 

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Anywhere along the coast - Gibson, vers 1900 (Life)

 

Puis, d'année en année, il se raccourcit pour s'adapter aux nouvelles pratiques de loisirs, suivant les tendances de la mode, dévoilant un corps mince et hâlé.

 

"Quand vous nagez, les règles du jeu doivent être appliquées : une silhouette mince, une peau tannée, un costume de jeune garçon" (Vogue, 1929)

 

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Eté 1930

 

Plus court et plus moulant, le costume de bain s'inspire d'abord de celui des hommes. Celui-ci est constitué soit d'un ensemble « sweater-culotte » accompagné d'une ceinture, soit d'un maillot une pièce échancré dans le dos.

 

Vogue-ete-1929---Schiaparelli.pngEté 1929

 

Vogue-ete-1929-copie-2.png

Eté 1929. Costume de bain Jane Regny en jersey, avec culotte et jupe ajustée.

Costume Jantzen de chez Tunmer en jersey marine et blanc.

Costume blanc en tricot, monogramme et ceinture rouges de Paul Caret.

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Eté 1929. Maillot Jane Regny en jersey marine et blanc.

Maillot Schiaparelli en jersey noir, jupe en forme par-dessus la culotte.

 

Vogue-ete-1929---Jean-Patou.png

Eté 1929. Maillot Jean Patou en jersey noir.

 

 

A partir de ces bases, le maillot devient peu à peu plus féminin, se terminant en une petite jupe,ou s'agrémentant d'une ceinture décorative.

 

Vogue-ete-1929-copie.png

Eté 1929. Costume Lucien Lelong rouge et marine, ceinture, rayure et bonnets blancs.

 

Vogue-ete-1930---Hermes.png

Eté 1930 


Vogue-ete-1930---Jean-d-Ahetze.png

Eté 1930. Costume Jean d'Ahetze en jersey noir bordé de blanc, composé de deux pièces : la culotte courte se pose sur le maillot ouvert dans le dos jusqu'à la taille.Costume Jean d'Ahetze en jersey rouge foncé, pointillé de blanc pour le haut et uni pour la culotte, ceinture de caoutchouc blanc. Costume de Jane Régny en jersey noir garni de fines nervures, ceinture en toile cirée vert et blanc.

 

Vogue-ete-1930-2.png

Eté 1930. En haut, costume de bain une pièce de Molyneux, en jersey beige incrusté de bandes de jersey blanc.

Au centre, un costume deux-pièces de Jean Patou en jersey noir, avec ceinture et monogramme beiges.

A droite, costume tricoté d'Hélène Yrande blanc et marine. 

 

Vogue-ete-1930---Le-Grand-Frederic.pngEté 1930 

 

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Eté 1931. Lucien Lelong.

 

Vogue-ete-1931.png

Eté 1931.Costume de bain Spalding en jersey bleu pâle une-pièce, avec une petite jupe fixée sur la culotte, ceinture de caoutchouc blanc qui marque la taille et simule l'effet d'un costume deux-pièces. Costume Fauvety exécuté au tricot, ceinture de toile.

 

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Eté 1932. Maillots Emo (Mauchauffée)

 


Les premiers maillots sont en laine tricotée, qui reste longtemps la plus appréciée pour sa souplesse. Mais ce textile est peu adapté à l'eau salée qui rétrécit les lainages. Au début des années 1930, beaucoup sont en jersey épais, ne s'étirant qu'imperceptiblement, juste assez pour mouler étroitement le corps comme une seconde peau.

 

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Eté 1932. Maillot Mauchauffée.Une ceinture marque la limite entre le haut blanc finement rayé vert clair et la culotte du même ton de vert.

 

Vogue-ete-1933-copie-2.pngEté 1933

 

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Eté 1934. Rosine Paris. Robe de plage Irmone. Maillot Irmone sans bretelles. Pour nager, une mince cordelière, dissimulée sous le maillot pendant le bain de soleil, se passe autour du cou.

 

Vogue-ete-1934---le--Grisina-Maillot--de-bain.png

Eté 1934. Le "Grisina-maillot" de bain. "En tissu élastique, s'adapte intimement au xorps qu'il silhouette et affine idéalement.

 

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Eté 1934

 

Vogue-ete-1935---Mademoiselle-X.png Maillot de bain Mademoiselle X en dentellastex, été 1935 

 

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Eté 1935. Costume de bain Hermès, en laine bleue et blanche, porté avec une ceinture blanche ornée d'une boucle chromée. 

 

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Eté 1935

 

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Eté 1935

 

Vogue-ete-1935-Kestos-copie-1.pngEté 1935

 

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Eté 1935. Maillot de Maria Nowitzky en satin lastex bleu coupé d'une ceinture blanche. Maillot Dilkusha en Dentellastex pain brûlé, bordé de dentelle brune autour du décolleté. Dilkusha : jupe-tablier en coton noir posée sur un maillot en toile ton naturel, adouci d'une encolure drapée souple.

 

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Eté 1935. Henry à la Pensée.

 

Vogue-ete-1936---Kestos.pngEté 1936. Kestos.

 

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Eté 1936

 

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Eté 1936. Schiaparelli.

 

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Eté 1938. Gloriane. 

 

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Eté 1938

 

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Eté 1938. Marguerite Sacrez.

 

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Eté 1939

 

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Eté 1939. Gloriane.

 

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Eté 1939

 

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Eté 1939. Lord & Taylor.

 

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Eté 1939. Maillot de bain Marcel Rochas en jersey bleu rayé de blanc. Maillot Jacques Heim en jersey noir, rehaussé de broderie blanche au point de croix le long des pinces verticales. Maillot Jacques Heim tricoté à la main, en laine noire, strié de lignes verticales rouges, se terminant en broderies sur les seins.

 



 

 

Source : Vogue (gallica.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France)

 

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3 août 2014 7 03 /08 /août /2014 15:42

 

Vogue-ete-1935-copie.png

 

 

Dans les années 1930, les plages sont de plus en plus peuplées. La vie de plage alterne les bains de mer et, depuis peu, les bains de soleil. C'est une vie  "à la fois paresseuse et sportive".

 

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Vogue-ete-1935---huile-Jean-Patou-copie-1.jpg

 

 

La plage et les bains de mer sont plus que jamais en vogue, non seulement pour barboter dans l'eau, mais aussi pour l'exercice des activités sportives.

 

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On assiste  à la naissance de la mode du bronzage, liée au mouvement croissant de culte du corps, qui se doit d'être mince et hâlé. Les huiles solaires font ainsi leur apparition pour protéger des brûlures du soleil.

 

 

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Pour satisfaire à l'attrait de la nage en tant que sport, les piscines se multiplient à la fin des années 1920, concurrençant sérieusement le bain de mer. Les stations balnéaires en possèdent toutes au moins une, et chaque année, on compte plus de piscines privées dans les villas.

 

Vogue-ete-1939-Hermes-copie-2.png

 

 

Vogue-ete-1929-copie-1.jpg

 

 

Les stations balnéaires sont les lieux en vogue pour les vacances, permettant d'allier activités sportives et séances de bronzage à des activités plus mondaines telles que le Casino.

 

Vogue-ete-1931---Monte-Carlo-Beach-Hotel.png

 

Vogue-ete-1938---Geneve-copie-1.png

 

 

Vogue-ete-1935---Yardley-copie-1.png

 

 

Sources : Vogue, de 1929 à 1939 (via gallica.bnf.fr, Bibliothèque nationale de France)

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6 juillet 2014 7 06 /07 /juillet /2014 17:55

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  "Le plus beau bas américain au goût français" (Vogue, 1938)

 

Bas-Gerton-1937---Figaro-copie-1.jpg

(Le Figaro, 1937)

 

A propos de bas, je vous invite à découvrir un nouveau pan de l'histoire des bas chez Gentleman W. du blog Nylon-Volupté.

 

 

 

Source : gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France

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26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 22:55

Dessous-1938-1.png

 

Cette fois-ci, c'est une leçon de lingerie que nous offre Vogue. Et pour adapter le corps des femmes aux robes de cette saison, il nous invite à choisir ses dessous en fonction de sa morphologie. Gaines, ceintures et soutien-gorges viennent mouler les hanches, la poitrine et la taille pour donner aux courbes féminines ces formes si caractéristiques de cette période, si glamour.

 

Quel-est-votre-souci.png

 

Le problème est en principe posé par la robe. Tandis que robes drapées et fourreaux mettent en valeur des hanches fuselées, la plupart des jupes amples veulent une taille fine. Il faut admettre tout d'abord qu'un corset ou une ceinture, si bien compris soient-ils, ne sauraient amincir en même temps les différentes parties du corps.

 

Les-hanches.png

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Diminuer le volume des hanches, c'est du même coup se résigner à augmenter d'autant celui de la taille. Pour cette raison, la ceinture doit être courte, et la gaine ne pas serrer la taille outre mesure. La gaine offre d'ailleurs l'avantage de pouvoir mouler le corps à volonté.

 

La-poitrine.png

Dessous-1938-2.png

 

Il est d'excellents soutiens-gorge dont la réputation n'est plus à faire : le Kestos, qui existe en différentes profondeurs, pour poitrines fortes ou menues, est traité en tule, linon de fil, crêpe de chine, toile de soie. Le Récamier est une autre formule qui a fait ses preuves. Le modèle de Le Forestier soutient la poitrine d'un triangle piqué. Mais la mode souvent pose des cas d'espèce : ainsi l'absence d'épaulettes que chaque corsetière résoud à sa manière. Le soutien-gorge sans épaulettes ne donne toute sécurité que s'il est monté sur une gaine, et mieux encore une gaine-culotte au buste légèrement baleiné.

 

La-taille.png

Dessous-1938-3.png

 

Les jupes amples exigent une taille de guêpe. Pour l'amincir, la ceinture doit monter assez haut, à quelque cinq ou sept centimètres au-dessus du point le plus étroit. Une ceinture courte ne peut qu'empâter la taille. Une gaine de coupe spéciale, telle celle de Gloriane, arrivera au même résultat en évitant tout bourrelet. Bien entendu, là encore, la taille ne peut être réduite qu'au détriment des hanches auxquelles la ceinture doit laisser une certaine aisance. Il est préférable aussi de porter le soutien-gorge court, et non celui qui est monté sur une haute bande.

 

 

Source : Vogue, décembre 1938 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)

 


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21 janvier 2014 2 21 /01 /janvier /2014 22:30

Callot-soeurs-1938.jpg

 

Nina-Ricci-1938.jpg

 

Worth-1938.jpg

 

Illustrations de:

Signature.png

 

 

 

 

Images de haut en bas :

Robe d'après-midi Callot soeurs

Robe du matin Nina Ricci

Robe d'après-midi Worth

 

Source :

Vogue, décembre 1938 (gallica.bnf.fr - Bibliothèque nationale de France)


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